Home     Artists    Contact
WEINSTADT ARTISTS MANAGEMENT
 
 

Back to artist

 
Reviews PIOTR ANDERZSWESKI
 

Edisons Winnaar Solist Instrumentaal 2024: CD Bartók, Janáček, Szymanowski -  Piotr Anderszewski
….Zijn album met Bartók, Janáček en Szymanowski, werken die hun inspiratie vinden in de volksmuziek, is een sensationele liefdesverklaring aan deze muziek. Met puur, speels en intens spel houdt de Poolse pianist zijn luisteraar in de ban. Piotr Anderszewski manifesteert zich opnieuw als een origineel en waarachtig vakman. Artikel

Gramophone 23/08/2024: Gramophone Classical Musical Award shortlist 2024 – CD Bartók,  Janáček & Szymanowski
As always, Anderszewski’s focus is astonishing. Whether it be the stinging rhythms of Bartók’s second Bagatelle or the exquisitely graded dynamics of his secretive account of Janá∂ek’s Andante, whether it be the resilience of the quirky gestures in Janá∂ek’s Allegro or the perfect balance of the superimposed voices that weave through the fourth of Szymanowski’s Mazurkas (by comparison, the 1946 recording by dedicatee Arthur Rubinstein sounds blurry), the level of detail is apt to leave you speechless. …, detail is always in the service of the music’s spirit. Or, to be more accurate, in the service of the music’s spirits. Each miniature in this kaleidoscopic collection has a different personality. … Anderszewski meets the rhetorical challenge, though, and keeps us not simply engaged but enthralled.  Peter J Rabinowitz – Review in full

Classica 19/07/2024: Piotr Anderszewski et Sir John Eliot Gardiner au Festival Radio-France Montpellier Occitanie
Dans le bouillonnement musical du festival Radio-France Montpellier Occitanie, Sir John Eliot Gardiner et Piotr Anderszewksi donnent une soirée au programme vertigineux, …
…Au cœur de la soirée, le Concerto pour piano n° 1 de Beethoven a su incarner le trait d’union entre classicisme viennois et conquête romantique. Le premier triomphe dans l’introduction orchestrale de l’Allegro con brio et le second dans le lyrisme du Largo et son dialogue émouvant. Le soliste Piotr Anderszewski le construit avec la tendre complicité des bois. Unifiant les mouvements, le ciment beethovénien demeure tenace dans un jeu pianistique d’une rigoureuse articulation rythmique, riche en métamorphoses. Celles-ci conduisent les épisodes swinguant du Rondo vers une lumineuse félicité. A l’opposé, le bis apaisant de Bach, la Sarabande de la Partita BWV 825, impose un silence de recueillement à tous les étages de l’Opéra Berlioz, tant les tortueuses modulations sont conduites avec une limpidité qui défie le temps. Sabine Teulon Lardic - Article

Concertonet 16/07/2024: Privé de pathos
Premier Concerto pour piano de Beethoven, où Gardiner et le soliste Piotr Anderszewski s’entendent à merveille pour fuir tout pathos, en tournant leur inspiration vers Mozart et le XVIIIe siècle. Le piano millimétré du Polonais surprend dans l’Allegro con brio initial à force d’attention à sculpter ses phrasés, en un mélange de pudeur et de raideur parfaitement assumées. Les passages lents sont les plus intéressants, tant les deux hommes font ressortir plusieurs détails, en une vision qui reste toujours mesurée et cérébrale. En bis, la Sarabande de la Première Partita de Bach poursuit la volonté d’épure, en une palette expressive comme murmurée, toujours délicate et subtile. Florent Coudeyrat - Article

Klassik-begeistert 20/06/2024: Piotr Anderszewski, Nikolaj Szeps-Znaiders & NDR Elbphiharmonie Orchester Beethovens Klavierkonzert Nr. 1 -…Eingebettet in butterweiche Streicherklänge spielte Piotr Anderszewski einfühlsam und unter die Haut gehend. Der dritte Satz war dann durchdrungen von einer frech-rasanten, koketten Tanzmelodie. Spielerische Gegensätze, gar oppositionelle Diskussionen, wie bei einem kleinen Ehestreit standen plötzlich im Raum. Orchester und Pianist lieferten sich ein köstliches Konterfei und irgendwie hatte man den Eindruck, dass Beethoven weit vor seiner Zeit mit Vorläuferanklängen des Ragtimes kokettierte. Der letzte Satz rundete schließlich die beiden vorherigen als effektvoller Rausschmeißer ab.… Piotr Anderszewski spielte technisch auf allerhöchstem Niveau mit spielerischer Leichtigkeit und völliger Befreiung von Manierismen. Patrik Klein - Resenzion

Opus Klassiek April 2024: CD Janácek/ Szymanowski/ Bartók
…Voor mij ligt het superieure karakter van deze cd in de onwaarschijnlijk superieur uitgevoerde veertien Bagatellen van Béla Bartók. … Hoe bijzonder kan het alleen al zijn: linker- en rechterhand in een andere toonsoort? En zo fenomenaal gespeeld als door Anderszewski is het wisselende panorama ongekend; met bovendien de aantekening dat ze alle veertien slechts zelden te horen zijn …
Anderszewski heeft eveneens grote affiniteit met de pianowerken van Szymanowski. … De Poolse muzikale folklore (waarvan de mazurka als dans deel uitmaakt) pas het als een handschoen, terwijl dankzij zijn grote pianistische kwaliteiten de voor deze stukken vereiste, buitengewoon veeleisende techniek als het ware een bijna en passant karakter krijgt. Alsof hij deze afwisselend dissonante, grillige en zelfs ruwe uitingen zomaar even uit de mouw schudt.
Janácek/On an overgrown path -...mag zich eveneens wentelen in een ronduit betoverende vertolking. Aart van der Wal - Artikel

Limelight-Arts 20/03/2024: CD Bartók, Janáček, Szymanowski - Anderszewski finds new directions on a well-trodden pianistic path
… This music is sometimes angular and intellectual, sometimes playful and unassuming, and sometimes all of those things within a few bars, so it certainly takes a pianist of Anderszewski’s skill to meld those elements into one cohesive whole. The disc opens with Book 2 of Janáček’s On an Overgrown Path, and within moments Anderszewski’s performance was conjuring delicate imagery. …
Szymanowski’s 20 Mazurkas Op. 50 - …This is familiar territory for Anderszewski (he recorded a full Szymanowski recital in the 2000s), but these snapshots are nonetheless a superb way for him to demonstrate his extraordinarily clear touch at all times.
Bartók’s 14 Bagatelles Op. 6 -  … Anderszewski gives us plenty of light and shade – harsh chords juxtaposed with an amusingly wry little tune, for instance.
A superb release that feels like a new benchmark for these works. Paul Ballam-Cross – Review in full

Concertonet 26/02/2024: Piotr Anderszewski, l’explorateur des modernités - …Dans les cinq Mazurkas extraites de l’Opus 50 de Szymanowski, il persiste et signe, les concevant un peu comme des Fantasiestücke, où s’expérimente un langage renouvelé par les emprunts à la musique des monts Tatras. …Les Mazurkas regorgent de nuances, dynamiques, agogiques, expressives : le pianiste les respecte toutes, restituant la mobilité de la musique de Szymanowski.
On peut en dire autant des Quatorze Bagatelles de Bartók, ces instantanés capricieux où quelques minutes doivent créer un monde. La maîtrise de la partition et du clavier est prodigieuse, l’art de la suggestion aussi, qu’il s’agisse du halo debussyste de la troisième, du choral de la quatrième, de la danse endiablée de la cinquième, du Lento dépouillé de la sixième, du Rubato mélancolique de la douzième, des grincements de la quatorzième. Avec des effets de cloches pour le Menuet, la Première Partita de Bach remonte aux sources, hommage à la figure tutélaire révérée par les deux Polonais et le Hongrois. A la fin du récital se révèle toute la cohérence du programme.
Quatre bis couronnent la soirée : en écho à Bartók, les trois premières des Bagatelles opus 126 de Beethoven, le Prélude en fa mineur du Second Livre du Clavier bien tempéré de Bach. La boucle est bouclée. Didier van Moere - Article

Gramophone February : Bartok, Janacek, Szymanowski
As always, Anderszewski’s focus is astonishing. Whether it be the stinging rhythms of Bartók’s second Bagatelle or the exquisitely graded dynamics of his secretive account of Janáček’s Andante, whether it be the resilience of the quirky gestures in Janáček’s Allegro or the perfect balance of the superimposed voices that weave through the fourth of Szymanowski’s Mazurkas, the level of detail is apt to leave you speechless. …As you’d expect from a pianist who treated The Well-Tempered Clavier as a series of character pieces, detail is always in the service of the music’s spirit.
Or, to be more accurate, in the service of the music’s spirits. Each miniature in this kaleidoscopic collection has a different personality. The range is vast; but giddy or sober, direct or disorientating, high-minded or venomous , each piece emerges, often startlingly, with its own flavour intact. Granted, there’s a potential danger in this kind of variety: it’s hard to keep listeners engaged for an hour with a string of independent pieces lasting, on average, less than three minutes each. Anderszewski meets the rhetorical challenge, though, and keeps us not simply engaged but enthralled.  Peter J Rabinowitz – Review in full

Crescendo-magazine 1/02/2024 : A Genève, Un pianiste de classe : Piotr Anderszewski
Bach Sixième Partita en mi mineur BWV 830 - … Dès les premières mesures de la Toccata, l’on retrouve cette clarté de jeu n’utilisant les pédales qu’avec parcimonie, ce qui confère une extrême fluidité aux formules en arpège s’appuyant sur des basses de grand orgue. …. L’Aria tient du dialogue à deux voix annonçant la Sarabande voilant un insondable mystère que dissiperont la Gavotte articulant délibérément les triolets de croches puis la Gigue, véritable kaléidoscope opposant les lignes de force en un fugato policé.
Bartok Quatorze Bagatelles Sz 38 -… Le pianiste les aborde avec sobriété, prêtant à la Troisième un coloris translucide qui se durcit avec le choral en accords granitiques de la Quatrième, tandis que la Sixième tient de l’élégie désabusée, la Huitième, de l’étrangeté harmonique qui s’épaissit dans la Neuvième. Les cinq dernières focalisent l’attention par la véhémence des oppositions qui juxtaposent une Dixième dégingandée, une Onzième haletante, une Douzième intériorisée comme un nocturne à une saisissante marche funèbre sous-titrée « Elle est morte », expression de total désarroi que bousculera la valse « Ma mie quie dance » (sic !), truffée d’ironie mordante.
Bach Première Partita en si bémol majeur BWV 825 - …il ébauche comme une invention à trois voix linéaire, enchaînant les divers segments de l’Allemande avec la régularité mécanique d’un solfeggietto pour parvenir à une Courante jubilatoire. Par contraste, la Sarabande a la nostalgie d’un spianato presque immatériel que vivifient la rigueur formelle des deux Menuets et de la Gigue conclusive en forme de brillante toccata….. Une éblouissante soirée ! Paul-André Demierre - Article

Le Temps 31/01/2024 : A Genève, Piotr Anderszewski en prince du clair-obscur
Le pianiste polonais a donné mardi soir au Victoria Hall de Genève un récital magnifique, empreint de tradition et d’intériorité. …Sur le plan technique et interprétatif, la ligne tendue entre les compositeurs se faufile de l’un à l’autre comme si un seul créateur avait conçu toutes les œuvres. Le génie d’Anderszewski réside dans cette capacité rare à émulsionner la pensée musicale. Grâce à une conception totalement personnelle et à un toucher en suspension, il unit les différences dans un langage commun. Sa délicatesse digitale et ses teintes sonores en camaïeux glissent sans heurts entre les époques et les styles. De véritables figures libres en patinage pianistique….. Sylvie Bonier - Article

Pizzicato 30/01/2024 : Die Intimität des Piotr Anderszewski
Janacek’s piano cycle ‘Auf verwachsenem Pfade’ - … Anderszewski proves to be a particularly sensitive interpreter in this piece. He traces the moods with great sensitivity and intimacy, playing very meditatively and introspectively in order to make Janacek’s confessions of the soul audible.
This is followed by six Mazurkas by Szymanowski. Anderszewski explores these miniatures in all their complexity and makes the contrasts between powerful, rhythmically brilliant and, on the other side, quieter or intimately restrained passages very effective.
Bartok’s fourteen Bagatelles contain echoes of the Hungarian folk music that Bartok collected. Others are delicate nocturnes, whose dusky character Piotr Anderszewski captures very well. But the pianist also handles the faster pieces with great sensitivity… Remy Franck – Review in full

Guardian 25/01/2024 : CD Bartók, Janáček, Szymanowski– Anderszewski beguiles and seduces
The Polish pianist Piotr Anderszewski’s new, and long awaited, recording is a beautiful collection of miniatures by composers all working around the edges of modernism. …In the selection of six mazurkas from Szymanowski’s Op 50, a vast range of seductive colour is conjured from the keyboard, every dart and twist of the phrasing precisely fixed, with the wonderful clarity and slight sense of detachment that are so typical of Anderszewski’s playing. Bartók’s Bagatelles Op 6 – some of them hardly more than a single thread of melody – are perfectly realised too, each one inhabiting its own tiny emotional space. …Andrew Clements

Myscena 5/01/2024 : Piotr Anderszewski Hits With Bartók And Szymanowski, …
Few pianists have given me greater pleasure over the years than the Polish-Hungarian lone wolf Piotr Anderszewski. …The Szymanowski Mazurkas and Bartók Bagatelles are, on the other hand, immaculate. The pianist’s sympathy for these sounds is compelling and hypnotic. Very few interpreters have such filigree touch, distinguishing delicately between neighbouring cultures that speak little to each other. Masterful does not begin to convey the quality of this pianism. Norman Lebrecht

Crescendo-Magazine 13/01/2024 : Piotr Anderszewski, le promeneur songeur des sentiers escarpés
… La densité du piano compose un dramatisme de tous les instants, que ce soit avec une forme d’élange racée pour les pièces du Polonais et une variété des tons anguleux et énergiques pour celles du Hongrois. On a ainsi rarement entendu des Bartók plus justes, radicaux certes, mais foncièrement humains, rythmés mais émouvant, savoureux mais rigoureux.
Mais cet album saura combler les nombreux admirateurs du pianiste et hisse aux sommets l’art de l’interprétation de Karol Szymanowski et de Béla Bartók. Son : 9   Répertoire : 10  Interprétation : 10 -  Pierre-Jean Tribot - Article

Classiquenews 13/12/2023 : Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Piotr Anderszewski & Kazuki Yamada
Beethoven  5ème Concerto pour piano et orchestre - … L’entrée du piano, admirablement détachée, permet déjà d’apprécier l’extraordinaire toucher de Piotr Anderszewski. Puis, la symbiose entre l’orchestre et le piano est totale, le pianiste totalement investi dans son jeu donne à cette pièce toute la grandeur qu’elle requiert. Chaque note est jouée pour elle-même, et exprime un sentiment, une intention, un mot de son discours musical, tandis que le raffinement de sa technique lui permet d’avoir un dialogue exceptionnel entre sa main gauche et sa main droite. Avec un tel toucher, une telle sensibilité, l’adagio poco moto est un moment de temps suspendu qu’on a eu envie d’écouter les yeux fermés, pour mieux goûter chaque intonation, chaque instant de cette sublime musique. Bientôt un triomphe salue cette interprétation particulièrement investie et, rappelé maintes fois, le pianiste offre en bis au public monégasque un nouveau moment de grâce absolue avec une exécution d’une infinie délicatesse de la Sarabande de la Première Partita de J. S. Bach.  Emmanuel Andrieu - Article

Bachtrack 6/11/2023 : An electrifying recital by Piotr Anderszewski
… He gave Bach’s Partita in B minor a hefty emotional underbelly, with striking contrasts between the roaring fugues and the delicate concision of the air. Each note of the softer pieces was deliberate and precise, …
Anderszewski thundered through Webern’s Variations, Op.27, building a blockbuster sense of yearning and drama. Using that energy, he continued straight into Beethoven’s Piano Sonata no. 31 in A flat major, Op.110. In his hands, this took a fresh shape: the lightness of the opening piece was intensely charged, building to the startling declamations of the later movements. The development of the repeated aria-like was heartrending and masterful. … Anderszewski conclusively showed that he is a pianist with full mastery and originality … Susannah Moody – Review in full

Gramophone 3/11/2023 : Piotr Anderszewski – raw and astonishing, Beethoven is transformed
…Bach’s Partita No 6 was overwhelmingly muscular, bright to the point of brashness. Basslines were thunderous and every fugal entry appeared in high definition. It was the quiet moments that stood out, where notes were struck with the same remarkable precision but now in miniature, each ringing with a tiny crystalline gleam. …In the second half, Webern’s Variations, Op 27 were a showcase of Anderszewski’s pianistic pointillism, the ferocious intensity of his playing holding the audience spellbound. That he continued immediately without pause into Beethoven’s late Piano Sonata No 31 was a masterstroke – its opening transformed in this new sonic context. In fact the entire sonata sounded like a new discovery, raw and astonishing, from the liquid figuration in the first movement to the catastrophically wild energy of the last. Flora Willson – Review in full

Classykeo 23/07/2023 : Piotr Anderszewski à Montpellier : l’Offrande musicale de Bach
…En quelques mesures sous les doigts de l’interprète, surnommé très justement « le poète du piano », la machine à coudre se détraque, s’émancipe : plus rien de mécanique, de désincarné et d’abstrait. Cette 6ème Partita révèle son lyrisme et ses rythmes de danses cadencées par un balancement de la main gauche et un accent sur les temps. Des figures géométriques certes, mais qui rappellent celles d’un choral protestant tandis que le jeu de Piotr Anderszewski évoque les intonations d’une voix humaine. C’est particulièrement sensible sur la Sarabande, où se dessine une lente élégie par phrases détachées dont la dernière note vibre dans un écho feutré. Rarement nous est donné d’entendre ainsi dans la musique de Bach, au piano, la réalité humaine de son temps : celle des danses des cours, de l’opéra, des chants liturgiques,…
…Le passage de Webern à Beethoven se fait donc sans transition, dans un contraste saisissant. Cette fois-ci, le lyrisme est de mise et laisse libre cours à la souplesse des phrasés, au dialogue subtil entre les deux mains, aux nuances qui déferlent et se retirent comme des vagues. Le dernier mouvement comporte, clin d’œil à Bach : une fugue. Piotr Anderszewski l’exécute avec brio, avant d’asséner le bouquet final : sorte de choral débordant où l’on reconnaît pleinement le compositeur de l’Hymne à la joie. …Pierre Giangiobbe - Article

Concertonet 20/07/2023: Grandes profondeurs
… L’exécution, d’une grande concentration de propos, de la Sixième Partita (1730) résume les traits distinctifs de cet interprète qui s’attache à en restituer minutieusement la conception ferme et la nature expressive.  ….Le pianiste restitue avec clarté et éloquence, sans adopter un ton péremptoire – attitude, de toute façon, contre sa nature – l’harmonie complexe, et pourtant naturelle, de cette musique. Et l’art souverain avec lequel il extrait de splendides sonorité de son instrument suscite l’admiration.   
… Mazurkas de Szymanowski, les Troisième, Quatrième, Cinquième, Septième et Huitième, même pas jouées dans cet ordre.  Nous aurions aimé l’entendre plus longuement dans ce répertoire, dans son arbre gén-éalogique, afin de savourer les admirables jeux de sonorités qu’il parvient, sans difficulté apparente, à distiller tout au long de cette sélection. Son jeu précis met en exergue le raffinement et la richesse de l’écriture de ce compositeur, tandis que sa sensibilité révèle le pouvoir d’évocation de cette musique à la parure. ...Décidément, pour ce pianiste à la parole rare, l’essentiel réside dans la musique.  Sébastien Foucart - Article

Crescendo-Magazine 19/12/2022 : Piotr Anderszewski à Monte-Carlo
Piotr Anderszewski nous entraîne immédiatement dans son voyage musical. Il propose une autre façon d'écouter les pièces de Bach, grâce à une interprétation intimiste, pleine de couleurs, de poésie et de luminosité… Tout y est exceptionnel : le phrasé, le son, le toucher. Il respire la musique, communique l'essence et projette son âme et son cœur aux auditeurs. On est en dialogue avec Bach.
Variations op.27 d'Anton Webern - …Sous ses doigts cette pièce de musique dodécaphonique devient un joyau musical, expressif et chantant. Il enchaîne sans interruption avec la Sonate n°31 op. 110 de Beethoven. … Son esprit fusionne totalement avec la profondeur des émotions de Beethoven. Il touche par son interprétation émouvante, lyrique et passionnée.
C'est impressionnant d'entendre combien de sentiments Anderszewski a pu mettre dans chaque note. Fluidité, finesse et subtilité du phrasé, tempo parfait, merveilleuse gamme de dynamiques, superbes pianissimi, profondeur et limpidité du jeu alliant force et sensibilité.  On atteint la perfection, c'est sublime.  Carlo Schreiber - Article

Resmusica 27/11/2022 : Piotr Anderszewski : Bach, Webern et Beethoven en toute intimité
Bach - une sélection de ses Préludes et Fugues ….- Parfois retient-il le son, le contenant dans des couleurs rabattues, avant de l’amplifier, de donner une tension à la phrase comme dans la Fugue n° 8 en ré dièse mineur, qui culmine sur un accord douloureusement dissonant. Sous le rebond des doigts, son Bach sait aussi être dansant, comme la Fugue n° 11 en fa majeur, ou encore le Prélude n° 7 en mi bémol majeur, très chanté. Après la sombre et tragique austérité du Prélude n° 16 en sol mineur suivi de sa Fugue, les dièses à la clé prennent le pas sur les bémols, et le pianiste tire pour finir les couleurs vers le haut, vers la lumière. Les Prélude et Fugue n° 9 en mi majeur, d’une douce clarté révèlent un toucher habité, d’une infinie délicatesse. Le Prélude n° 18 en sol dièse mineur a des ailes et du souffle ; sa Fugue dépouillée, paisible, égraine des sonorités éthérées, délicates et tendres. L’imagination foisonnante, le verbe sensible, c’est un chemin de rigueur et de liberté conjuguées qu’il trace, livrant un Bach inspiré, loin du pur jeu d’écriture.
Variations op. 27 d’Anton Webern, - ….Anderszewski lui la comprend, l’habite, la rend expressive, colorée, incarnée, et nous la fait comprendre, aimer. Elle devient sous ses doigts merveilleusement chantante, poétique, et spirituelle, et danse même avec grâce (début du troisième mouvement). Puis la Sonate pour piano n° 31 en la bémol majeur op. 110 de Ludwig van Beethoven naît d’un pianissimo ténu, d’un frémissement. Anderszewski délie les volutes de son moderato cantabile avec une poésie, un naturel qui ne hausse jamais le ton, le construit par ses silences qui en disent aussi long que ses notes. …. La fugue renversée vient de cet abîme, de ses silences, et avance en s’illuminant progressivement, jusqu’à sa fin éclatante. L’émotion est à son comble, les applaudissement fusent du public manifestement touché. Jany Campello - Article

Classiquemaispashasbeen 25/11/2022 : Piotr Anderszewski à la Philharmonie de Paris : une échappée poétique et émouvante
Le sens du drame dans Bach - … Anderszewski dispose de moyens pianistiques exceptionnels et d’une immense sensibilité poétique. Notamment un toucher extraordinaire, qui lui permet de donner des couleurs, du relief et une profondeur au son. Et puis l’intelligence musicale, cette capacité à raconter une histoire et faire ressentir la vie foisonnante et complexe de cette musique. Et enfin une inventivité et une fraîcheur qui donnent l’impression que, même si tout est très construit et pensé, la musique coule naturellement et spontanément. Le résultat est un Bach très vivant, plein d’émotions, tantôt joyeux, chantant et dansant, tantôt mélancolique et sombre, tantôt plus austère et hiératique.
Des vagues d’émotion - Beethoven Sonate pour piano n°31 en la bémol majeur est une pièce monumentale, introspective et complexe. …Grâce à son jeu extrêmement varié, son toucher incroyable et son sens de l’architecture de l’œuvre, Piotr Anderszewski a fait vivre cette sonate avec une émotion et une intelligence musicale rares. Il nous a transporté dans des vagues successives, alternant un jeu tantôt chantant, tantôt percussif, tantôt mélancolique. Dans le dernier mouvement, sa capacité à sculpter le son, à travailler les silences nous a ouvert des abîmes de désespoir, qui sonnaient comme un adieu à la vie. Enfin, dans la conclusion, Anderszewski fait résonner le développement final de façon héroïque et passionnée, comme un acte de résistance face à la mort et le triomphe de la joie. 
… Ces trois bis joués avec toujours la même intelligence musicale et sensibilité ont apporté la conclusion parfaite à un récital exceptionnel et émouvant, une parenthèse poétique et enchantée hors du temps. Frédérique Reibell - Article

Gramophone 21/09/2021 - Gramophone Classical Music Awards 2021: The Recording Category Winners Revealed!
….  As ever with Anderszewski, there are interpretative surprises along the way, but the sequence is both natural-sounding and innately refreshing, as he takes the listener on a journey freed from the weight of expectation that is inevitable when the Book is heard complete. Has the F minor Prelude ever sounded more of a sheerly intimate conversation between the hands than it does following the C major Fugue? In the F minor Fugue he approaches its inherent gnarliness with a pleasing suppleness.

Highlights are many. The gently falling lines of the B flat minor Prelude caress the ear,….  The sense of playfulness that he brings to the E flat major Prelude adds a touch of sunlight, followed by its affirmative Fugue which is all the more striking when followed by the dramatic G minor Prelude – a French ouverture in all but name – in which he lays bare its grandeur and resists the temptation to adorn it with surplus ornamentation. …Bach can strike joy. And so does Anderszewski, in a recital that is as compelling as it is beautifully recorded. Harriet Smith - Revieuw in full

Gramophone 29/07/2021: The 50 best Mozart albums (2021 update)
…Anderszewski’s piano is right there in the middle of it, supporting, chattering away in passagework, never once hogging the spotlight at the expense of his first-desk soloists, and pulling gently against the pulse to coax maximum character from the music without compromising its shapely contours. …
There are so many moments here that bring a smile to a jaded Mozartian’s face: little holdings back, touches of ornamentation, that magical moment in K595’s slow movement where the piano’s song is shadowed only by flute and violins, exquisitely done here. You may be getting the impression that I rather like this record. I wouldn’t (couldn’t) go without recordings by other longtime favourite pianists (two of whom are invoked above); but then, Anderszewski is a favourite pianist too, and his coupling joins theirs without fear of compromise. David Threasher – Review in full

Musikzen 3/06/2021 : Bach tempérant - Un numéro de prestidigitation de haute volée, simple et redoutable
…Aux intégrales Bach, Piotr Anderszewski préfère le choix arbitraire, le sien, quitte à négliger ce que d’autres considéreraient comme indispensable… … On trouve chez Anderszewski cette même volonté de dépasser l’architecture rigoureuse de l’œuvre pour mieux en exalter la liberté expressive, avec des Préludes d’une douceur recueillie – n° 12 BWV 881, n° 8 BWV 877 – vif et dansant – n° 23 BWV 892 – et des Fugues qui cheminent comme si elles étaient improvisées dans l’instant – n° 22 BWV 891, n° 18 BWV 887 ! Un numéro de prestidigitation de haute volée, simple et redoutable. Franck Mallet - Article

Crescendo 22/03/2021 : Le Clavier bien tempéré par Piotr Anderszewski : la pureté de Bach
…   La lisibilité est impressionnante, les ornements d’une précision absolue, le toucher incroyablement varié, toujours d’une expressivité que l’on sent soigneusement choisie. Mais alors que le Canadien nous donne l’impression de nous permettre d’entrer dans son dialogue solitaire avec Bach, le Polonais s’efface, s’oublie, et nous avons le sentiment d’être en relation directe avec Bach. Pierre Carrive - Article complet     

Resmusica 14/3/2021: Le Clavier bien tempéré recomposé de Piotr Anderszewski
Le pianiste Piotr Anderszewski revient à Bach avec une sélection de Préludes et Fugues du Livre II du Clavier bien tempéré, recréant un cycle où « douze caractères se reflètent et conversent ensemble ». Une approche personnelle et sensible qui place la musique du Cantor bien loin de l’austérité luthérienne.…Tout d’abord, son Bach chante. Il faut en convenir pour commencer avec le tout premier Prélude n° 1 en do majeur, dont le phrasé ample et legato souligne la majesté. Il sait aussi se faire aérien, en atteste la Fugue qui lui est associée, portée par une basse dynamique et vivante, ou la lumineuse Fugue n° 17 en la bémol majeur, ou encore le jubilatoire Prélude n° 23 en si majeur. L’interprète joue des contrastes, comme entre le Prélude n° 12 en fa mineur aux lignes délicates et tendres, et sa Fugue, incisive et prompte. …..
De l’intériorité à la radieuse effervescence, Anderszewski nous livre, « sans rien qui pèse ou qui pose », une vision d’un Bach admirablement pensé et senti, assorti d’un florilège d’émotions qui ne peut que captiver. Jany Campello - Article

De Standaard 10/03/2021 - Bach gereshuffeld
…  Of het nu ligt aan de spitse ­muzikale karakters, zijn toon van zijde of intelligent kalme tempi: hoe Anderszewski transparantie en innige vertelkracht met elkaar verbindt, is bijzonder. Hij heeft niet meer nodig dan een afgeremde aanzet of een verknipt bindingslijntje om de ingebakken associaties bij de stukjes te ontregelen. Ze mag dan wel beknopt zijn, deze versie van de Wohltemperierte Klavier is een wereld van inventief detail waar je zeker maanden zoet mee bent. (avb) - Volledig artikel.

LimeLightMagazine 3/03/2021 : CD JS Bach: Well-Tempered Clavier - Bach out of order but working well in Anderszewski’s collection.
…Anderszewski’s performances are invariably considered and thoughtful; his Prelude in F Minor, for instance, clarifies the piece’s theme and variations. I sometimes imagine performances as being rather like a musical labyrinth – in a good performance, players seamlessly lead you through, and in a bad performance, the walls are closing in before you know it. Here, Anderszewski extends a hand to the listener, guiding them through Bach’s thicket of modulations without any hesitation, and where every fugal entrance or improvisatory prelude is be placed neatly in front of you. That’s certainly not to say he’s transformed it into easy listening; instead, Anderszewski is simply showing the listener Bach from his viewpoint and explaining it clearly and lucidly.  … A revitalising take on familiar classics. Paul Ballam-Cross – Review in full

The NY Times, 2/03/2021 : 5 Classical Albums to Hear Right Now
Piotr Anderszewski might be the most convincingly unconventional Bach pianist since Glenn Gould, and he has certainly taken a creative approach to his first, mesmerizing recording of preludes and fugues  … And how! Anderszewski’s playing is a miracle of touch and temperament.  .. Whatever his ability to dance, he has always been a dreamer at heart, and it is in the anguish of the minor-key fugues that his concentrated intensity enthralls and overwhelms.
… This is one of the great Bach recordings, period. David Allen-  Article

Le Monde 1/03/2021 : A écouter cette semaine : douze préludes et fugues de Bach par le pianiste polonais
… son disque propose-t-il seulement 12 des 24 préludes et fugues qui composent le deuxième livre du Clavier bien tempéré, faisant fi de l’ordre habituel des tonalités des pièces qui progressent par demi-tons chromatiques, histoire de construire sa propre dramaturgie. Cette tentative pourrait frôler la prétention si le musicien ne s’y adonnait avec une sincérité absolue. Un pari audacieux et risqué qu’il porte en essayiste poète, évoquant une suite de pièces de caractère. Après d’enthousiasmants enregistrements de suites anglaises et de partitas, Piotr Anderszewski livre un fascinant périple intérieur, témoin du rapport passionnel qu’il entretient depuis toujours avec la musique de Bach. Marie-Aude Roux - Article

Klassieke Zaken Maart 2021: CD Bach – Kriskras door Das Wohltemperirte Clavier
Een Bachspecialist? Kenners en liefhebbers noemen hem zo. Piotr Anderszewski is er zelf niet van overtuigd, maar Bach ligt hem wel zeer na aan het hart. Hij is begonnen aan een nieuwe etappe in een spannende tijdreis, met twaalf preludes en fuga’s uit het tweede boek van Das wohltemperirte Clavier .
….Voor de cd heeft hij twaalf van de vierentwintig preludes en fuga’s uit het tweede boek van Das wohltemperirte Clavier uitgekozen. Ze klinken hier niet in de logische volgorde waarin ze in de partituur staan, maar kriskras door elkaar zoals zijn gevoel hem dat ingeeft. Elke prelude, elke fuga krijgt een eigen karakter, waarbij hij zijn intuïtie volgt. De muziek is genoteerd op slechts twee notenbalken, maar de mogelijkheden lijken oneindig. ….
De luisteraar tuimelt van de ene stemming in de andere. Soms is de toon meditatief en lijkt de tijd even stil te staan. Dan weer slaat de opwinding toe en is het alsof een paard met wapperende manen door de wilde natuur van een betoverend landschap galoppeert. Bij al deze verscheidenheid doet het klinkend resultaat toch heel vanzelfsprekend aan en zegt een stem vanbinnen: zo moet het, en niet anders. Eddie Vetter - Artikel

Ritmo 948 de Marzo 2021 : El clave bien temperado
… de una belleza y profundidad propria de los grandes del piano. Gonzalo Pérez Chamorro

Ndr.de 25/02/2021 : Piotr Anderszewski spielt Bachs Wohltemperiertes Klavier
…Jeder Ton in Anderszewskis Spiel zeugt von einer inneren Logik. Er ist ein Meister im grammgenauen Akzentuieren, im Nuancieren von Klangfarben und vor allem ein Meister der Stimmführung.… Sein Spiel ist klug, durchdacht, alles andere als willkürlich und vor allem bezwingend in seiner Intensität.  Chantal Nastasi - Resenzion

Classics Today 22/02/2021 : Piotr Anderszewski’s Revelatory Bach Pianism
…Piotr Anderszewski has selected a well-contrasted and intelligently programmed group of twelve Preludes and Fugues from The Well-Tempered Clavier Book II. His Bach pianism is a revelation in many respects… While many interpreters play the E-flat Fugue in a heavy, emphatic manner, Anderszewski unlocks its hidden gavotte, allowing the music to joyfully lilt. …
The long G-sharp minor and B-flat minor Fugues also benefit from the pianist’s careful scaling of dynamics, resulting in climaxes of formidable emotional intensity. What is more, Anderszewski’s multi-leveled technical control and prodigious feeling for tone color benefit from an obviously well-regulated concert grand and drop-dead gorgeous sonics.
… If you want to hear Bach come utterly alive, then by all means purchase, listen to, and cherish this extraordinary release. Jed Distler – Review in full

Opusklassiek Februari 2021 : Bach: Das Wohltemperierte Klavier (Boek II, selectie)
…dat dan gezegd hebbende toont Anderszewski zich in dit recital – en dat is niet de eerste keer – een meesterpianist die Bachs grootheid zowel in intellectueel als in expressief opzicht alle denkbare muzikale nuance verleent en bovendien ieder deeltje als een waar karakterstuk weet te preciseren. Alle essenties krijgen in dit spel hun volle betekenis, de dynamische gradaties maken net zo'n diepe indruk als de strikt heldere betoogtrant die geen moment de indruk op zich vestigt een andere weg op te willen gaan dan die Bach heeft bedoeld. Wat meer met een gevoel voor strikte logica te maken heeft dan dat we dat laatste ooit te weten zouden kunnen komen. Het is een wonderwerk dat zich hier voltrekt, met fraseringen die volmaakt op hun plaats vallen, door het ritmisch elan waarmee iedere prélude en iedere fuga tot energiek leven wordt gewekt, het prikkelende effect van de stralende toonvorming en het subliem uitlichten van de lyrisch-contemplatieve aspecten. Dan kan het eigenlijk niet anders dan dat dit alles tezamen diepe indruk maakt. Aart van der Wal - Recensie

Klara 11/02/2021 : CD Bach - Das Wohltemperierte Klavier (II)
… Anderszewski beschouwt de preludes en fuga’s ook echt als karakterstukken, waardoor het kleine verhalen op zichzelf worden en zo wint de cyclus zeker aan spankracht.
… Zoals we al schreven: het is altijd een plezier om Anderszewski Bach te horen spelen. Dat heeft niet alleen te maken met zijn ongelooflijk mooie toonvorming, of hoe transparant hij meerstemmig speelt, maar zeker ook met de retorische aanpak. Want dit is een pianist die zeer stijlbewust is - op de hoogte is van de historische uitvoeringspraktijk - ook al brengt hij dit repertoire op een moderne vleugelpiano. Er gebeurt zoveel zonder dat je dat door hebt, maar dat maakt wel deel uit van het feit dat je geboeid blijft luisteren. Vincent Goris  - Recensie

Rondomagazin 30/01/2021 : CD Bach - Das Wohltemperierte Klavier
Kristallklar, aber nicht scharf ist sein Ansatz, fein gestaffelt wirkt sein Rhythmus. Geradlinig und doch überraschend geht er vor, rückt er Tempi, immer ist sein Spiel durchsichtig, streng, aber nicht hart. Da folgt einer ganz unbedingt seiner Agenda, lädt aber generös zum Mithören, Mitverstehen ein. Eine Bachreise in eigentlich bekanntes Terrain, die er aufregend offen dramatisiert, vorgetragen von einem der großen Anti-Zykliker unsere Klavierzeit. ..... Matthias Siehler - Resenzion

 Pizzicato 29/01/2021 : Piotr Anderszewskis nobler Bach
…Anderszewski überzeugt mit einem technisch brillanten und glasklaren Spiel, dessen Stärke in der Gegenüberstellung von musikalischer Erzählkunst und spielerischer Brillanz, von strenger Formtreue und ungebundener Leichtigkeit liegt. So erlebt der Hörer während 78 Minuten einen Reigen vollendeter Miniaturen, die zudem in dieser Konstellation der Präludien und Fugen eine große innere Geschlossenheit, einen noblen Gestus  und eine intensive emotionale Tiefe erreichen. Ein musikalisches Erlebnis der besonderen Art!
Translation - … Anderszewski convinces with technically brilliant and crystal-clear playing, whose strength lies in the juxtaposition of musical storytelling and playful brilliance, of strict adherence to form and unconstrained lightness. Thus the listener experiences over 78 minutes of perfect miniatures. In this constellation of preludes and fugues those pieces achieve a great inner unity, a noble gesture and an intense emotional depth. Anderszewski’s CD is a musical experience of a special kind! Alain Steffen – Review in full

The Guardian28/01/2021 : CD Bach – wilfully immaculate - Playing his own selection of pieces from Bach’s monumental work may be heresy, but Anderszewki’s intelligence, lucidity and joy is undeniable… …It’s a joyous disc, constantly engaging and hugely rewarding; the only regret is that it’s so compelling, one wishes Anderszewski had recorded all of Book II, or better still the whole of the 48, in whatever order he chose. Andrew Clements -  Review in full

Concertonet 24/11/2019 : Récital de Piotr Anderszewski
Piotr Anderszewski se présente avec un programme peu accessible mais intéressant et cohérent. La première partie débute avec une interprétation claire et rigoureuse de trois Préludes et Fugues du Second Livre du Clavier bien tempéré. Le pianiste déclame pudiquement ces pièces, mais sans trop de froideur, et avec suffisamment de souplesse et de lyrisme, tout en accordant de l’attention aux détails et à la forme. Il caractérise ces pages avec justesse, avec une sonorité admirable,… Sébastien Foucart - Article

Bachtrack 15/11/2019 : Ein Abend im Zeichen der Fuge mit Piotr Anderszewski
In den beiden lichten Werkpaaren in Es-Dur BWV 876 und As-Dur 886 wählte Anderszewski frische, jedoch nicht überzogene Tempi und schwelgte in den perlenden Läufen. Die Präludien gestaltete er dabei frei, fast improvisatorisch und setzte in den jeweils folgenden Fugen auf klare Struktur und große Durchsichtigkeit. Dem Fugenthema zu folgen, war somit ein Leichtes. Ein geschickt gesetzter Bruch ergab sich aus der Wahl des dritten Werkpaares in einer Molltonart (as-Moll BWV 887). Die Differenz zwischen dem motorisch, treibenden Präludium und der nachdenklich, nach innen gekehrten und langsam gespielten Fuge hätte kaum größer sein können und brachte ein angenehmes Moment der Kontemplation vor dem zweiten Werkkomplex.
Schumann Klavierstücke in Fughettenform - … Anderszewski griff für die 7 Stücke tief in die technische Interpretationskiste, lotete die Dynamik von ganz zart bis zum kraftvollen Forte immer wieder aufs Neue aus und schien in den so klar der Fugenstruktur folgenden Stücken regelrecht Geschichten erzählen zu wollen.
Beethovens vorletzte Klaviersonate - …Beeindruckend, wie viel Gefühl Anderszewski in jeden einzelnen Ton zu legen vermochte. Die sich später langsam entwickelnde und dann umso gewaltiger endende Fuge gestaltete Anderszewski als jubelnde Hommage an das Bachsche Vorbild. Dem großen Bach-Verehrer Beethoven hätte dies sicherlich gefallen. Isabel Schubert - Resenzion

Nrc.nl 28/05/2019 : Pianist Piotr Anderszewski maakt de hartverscheurende noten van Schumann en Beethoven niet mooier dan ze zijn. En die aanpak geeft zijn spel helende kracht.
Beethovens Diabellivariaties, een doolhof van vragen, waarin de pianist niet alleen technisch maar ook verhalend zijn weg moet zoeken. Anderszewski dwaalde door dit lijfstuk, niet met de bedoeling een uitgang te vinden - zoals in de meeste labyrinten - maar speurend naar het kloppende hart ervan.
Sieben Klavierstücke in Fughettenform en Gesänge der Frühe klampte componist Robert Schumann zich vast aan de strenge vormen van Bach in zijn gevecht tegen de opkomende waanzin. Anderszewski liet die ontstaansgeschiedenis meeklinken in zijn vertolking: geen gladgestreken, opgepoetste schoonheid, maar noten die reddingsboeien in een overlevingsstrijd zijn. Joost Galema - Artikel

Seen &Heard-international  11/05/2019 :  Piotr Anderszewski at 50: Masterful and Mesmerising Diabelli Variations
…Any performance of this piece places huge technical demands on the artist, of course, but this is not the only challenge. Also required are highly developed interpretative skills to contrast the work’s vast range of emotions, and an overarching vision to preserve its symmetry. In each respect Anderszewski’s performance was both masterful and mesmerising.
From the solemn introductory bars of Variation 1, …, to the final Variation’s swelling Bach-like fugue and graceful minuet, Anderszewski, in a wonderfully shaded interpretation, contrasted passages of Beethovenian power with sections of great delicacy, and riffs of earthy humour with moments of poignant contemplation. The exuberant rhythmic climaxes in Variation 5: Allegro vivace, followed by the alternating trills and arpeggios in Variation 6, and dramatic sforzando octaves and whirling triplets in Variation 7 were note perfect and executed with dazzling edge-of-the seat virtuosity. This made the balmy account of Variation 8, a Brahms-like Poco vivace, all the sweeter. Similarly, the whirlwind Variation 10 Presto, judged by some to be the most brilliant of all, and played by Anderszewski at astonishing speed, served to emphasise the serenity of the quiet delicacy of the Allegretto in Variation 11. Chris Sallon – review in full

The Other Classical Musics 4/05/2019 : Anderszewski celebrates his fiftieth at the Wigmore in typically unorthodox style
Schumann Sieben Clavierstücke in Fughettenform Opus 126- …in Anderszewski’s hands they emerged with bright forcefulness. Most pianists would have taken this opportunity to make a present to themselves of their own greatest hits, but Anderszewski’s present was to Schumann’s memory – an affirmation that these late works were the products of a composer still in full possession of his creative powers.
And I have never heard a more gripping performance of the Diabellis - … Anderszewski held us spellbound. If this performance was episodic, with pauses and intermittent surges of power speeding it onwards, so, as the manuscript reveals, was Beethoven’s composition process. The alternating moments of visionary calm and savage excitement were delineated with compelling authority, ... Michael Church – review in full

Bachtrack 1/05/2019 : Belcea Quartet and Piotr Anderszewski finding deep musical insights in Janáček and Shostakovich
The Belcea Quartet and Piotr Anderszewski managed to convey the complexity of the score without compromising its pure musicality. The performance was remarkable for its unity of approach and for the complete integration of the piano part, which was played with utmost sensitivity….. Chris Garlick – Review in full

Concertonet 24/01/2019 : Métamorphoses sonores
En première partie, une sélection de Préludes et Fugues extraits du Second Livre du Clavier bien tempéré,.. On retrouve l’imagination débordante du pianiste (les variations d’attaques et de phrasés renouvellent le thème de la Septième Fugue sans jamais le répéter à l’identique), sa rythmique infiniment subtile (la cellule rythmique obsédante du Dix-septième Prélude swingue comme s’il s’agissait d’une pièce de jazz), mais c’est surtout la magie des pianissimos qui émerveille: le Huitième Prélude est joué dans une sorte d’extase religieuse, chaque croche de l’accompagnement se détachant avec un contrôle absolu.  
Beethoven Variations Diabelli - …Ces variations, plus exactement «transformations» ou «métamorphoses» pour reprendre la terminologie utilisée par Beethoven (Veränderungen), prennent, sous les doigts du pianiste, la forme d’objets sonores multidimensionnels abstraits, comme si le thème originel présentait un nombre infini de facettes. Les dynamiques sont extrêmes, les pauses théâtrales; dans cette monumentalité, l’humour surgit parfois au coin d’une phrase, apportant la détente nécessaire pour poursuivre l’audition. C’est miraculeux, car on oublie le piano pour atteindre une jouissance sonore, …. Dimitri Finker - Article

The Guardian 10/01/2019 : CBSO/Anderzweski - Energy and quality radiate from the keyboard
Conducting from the piano, Anderszewski brought elegance, wit and clarity to a programme of Haydn, Mozart and Beethoven
Haydn’s D major Piano Concerto, and Beethoven’s First Concerto in C - …
 His typically crisp rhythms and clean, crystalline sound gave it buoyancy and sparkling vitality, which the CBSO seemed delighted to follow. The solo playing in the Beethoven was just as poised and controlled, but the effect was far grander and more imposing, even wild in the finale, so that it seemed to come from a different world altogether, far away from the Mozart piano concerto in the same key, K503, which seems to have served as Beethoven’s model. Andrew Clements - Article

 

top