Le Parnasse Musical.com 6/10/2018 : CD L’art de toucher le clavecin
Olivier Fortin présente la musique de Couperin dans une ambiance feutrée et propice à l’introspection. Il semble avoir pris bien son temps pour penser son Couperin. Il a mûri chaque phrasés, chaque inflexions, d’une gestuelle semblable à de larges ondes. Elles s’épanouissent doucement comme à la surface de l’eau. Avec lui, rien ne presse. C’est la profondeur de l’expression qu’il recherche avant tout. C’est l’art de toucher le clavecin, mais c’est également l’art de composer les couleurs les plus diverses, les sons subtils de la lumière et de la pénombre, en les entrecroisant avec grâce et volupté.
La musique du maître baroque français est d’un naturel envoûtant. L’interpréter au piano fait perdre un peu de son âme, de cette poésie étincelante, de ces éclats lumineux qui font vaguer l’esprit vers quelques hauteurs mystérieuses. Sur son clavecin, Olivier Fortin a réussi tous ces aspects artistiques. Et finalement, il possède aussi l’Art de toucher le coeur. Un sommet. Article
Diapason Octobre 2018: CD L’art de toucher le clavecin
Le claveciniste canadien, souvent applaudi en duo avec Skip Sempé ou dans son ensemble Masques, suit l’idée que Rannou déployait sur deux disques: les huit préludes de L’Art de toucher le clavecin balisent le parcours et cristallisent des groupements par tonalités. Ils montrent Fortin particulièrement inspiré notamment dans un merveilleux Prélude en la. C’est aussi dans leurs rythmes plus malléables que l’interprète trouve la meilleure adéquation avec la matière opulente de son instrument. …Quelle palette, quels moyens ! Gaëtan Naulleau
Artalinna 3/10/2018 : CD L’Art du discours
…Olivier Fortin entend ainsi d’ailleurs son Couperin, tout entier concentré dans le discours, les ornements, la langue même, et non dans le décor qu’il faudrait en donner à voir. Il n’y a pas bien loin à chercher pour trouver d’où vient ce Couperin exposé en pleine lumière, joué avec une rigueur qui rappelle l’omniprésence des canons esthétiques du Grand Siècle, Gustav Leonhardt le voulait ainsi, fouillant le texte et rien que le texte.
Olivier Fortin le prend au mot et relève le défi avec une sorte de superbe qui éclate dans le Huitième Prélude de L’Art de toucher le clavecin : ce chant porté comme par des danseurs est impressionnant de tension, de superbe malgré sa brièveté, et Les Timbres qui suivent, étude fabuleuse, en sont magnifiés…. Un disque à méditer. Jean-Charles Hoffelé - Article
www.concertclassic.com 7/11/2015: Virginalistes à trois » au 2ème Festival Terpsichore – Kaléïdoscope élisabéthain
… un cadre idéal pour le programme « Virginalistes à trois » qui réunissait Skip Sempé, Olivier Fortin et Pierre Hantaï.
Poésie et fantaisie dominent tout au long d’un concert en une partie où le risque d’uniformité qui peut poindre dans ce répertoire s’il est joué sur un unique instrument est continûment déjoué. A l’exception d’une Pavan de Byrd confiée au seul virginal, on alterne entre des moments à deux ou trois instruments. Robustesse d’une Galliard de Byrd par Hantaï et Sempé, jubilation d'une Gagliarda Gamba (anonyme) à trois, douce confidence de Hantaï et Fortin dans A Fancy for two to play (Tomkins), etc. ; une série de portraits, d’atmosphères contrastées se succèdent. L’émerveillement et la variété qui en résultent découlent de la complicité des trois interprètes, mais aussi de l’art avec lequel ils jouent des couleurs de leurs instruments respectifs. A preuve par exemple le résultat obtenu dans la mouvante et rêveuse Fortune my Foe ( Dowland) ou Monsieur’s Alman – My Lord of Oxenford’s Make (Byrd/Morley), d’une noblesse et d’une liberté admirables… Un concert ? Plutôt une conversation musicale entre trois amis ; une grosse heure de pur bonheur en tout cas. - Alain Cochard
Hamonia Mundi UK 30/10/2015: New Release CD BACH: 2 Harpsichords
The choice of two superb harpsichords, with contrasting timbres - one based on a German instrument and the other on a French model, but by the same maker - creates a unique alchemy of sound.
With this project of Bach transcriptions, Skip Sempé and Olivier Fortin - two of the top harpsichordists today - demonstrate once again that the score is only the beginning of an interpretation. Based on an assortment of Bach’s abundant repertoire, the programme provides contrast after contrast, fully exploiting the rare and opulent sonority of two harpsichords.
www.concertclassic.com 26/10/2014: 1er Festival Terpsichore – Plaisirs ramistes
…Partenaire régulier de Skip Sempé, Olivier Fortin partage avec lui un profond sens de l’image en musique ; les pages très évocatrices qu’ils abordent (où figurent de nombreux portraits : La Livri, La Coulicam, La Marais, la Cupis, la Forqueray … ) les montrent, vrais poètes des sons, spirituels et tendres, attentifs à leur sujet. Au moment du bis, La Forqueray que tous les musiciens réunis par Skip Sempé enlèvent avec une enthousiaste énergie offre un parfait résumé du plaisir et du sens du partage qui ont fait le sel de ce « Rameau en concerts ». - Alain Cochard
www.musicaltoronto.org 9/01/2014 : CV Memorandum XXI
…The music is a compilation of more than 20 years worth of scholarship, craft, and wholehearted abandon by Sempé and a stable of eager, young disciples — a glorious contingent that for several years included our very own harpsichordist Olivier Fortin, a regular continuo player with Tafelmusik and founder of Montreal period-performance group Masques. The fact that we can celebrate some Canadian content in this must-have item in a music-lover’s library is a bonus.
In case you want more of an introduction to the musical joys on offer here, here are Sempé and Fortin playing a passacaglia by François Couperin, arranged by Sempé for two harpsichords — note the very loose adherence to a tempo — followed by a viol consort performing a late 16th century madrigal by Cipriano de Rore.... - John Terauds
Classica Repertoire Décembre 2009: CD « La Pantomime »Pièces de clavecin
Skip Sempe, Olivier Fortin (clavecin)
…Sempé, tout d'abord, nous offre de ces pièces une vision résolument attrayante, par un florilège tout en contrastes et retournements qui vise moins a l'exhaustivite qu'a une brillante demonstration. Sorte de vaste voyage sur plusieurs décennies de composition l'enregistrement ad joint à une interprétation démonstrative, la présence ponctuelle d'un second clavecin (Olivier Fortin) pour « amplifier les intentions harmoniques et mélodiques » des pieces – peut-être excessivement, d'ailleurs, pour la Livri ou la Coulican. Amplification: voilà bien le meilleur résumé de cet étourdissant volume, qui nous tire avec bonheur de la maigreur sonore de bien des interprétations baroques. Et tant pis pour les excès, tant Sempé offre un vrai moment de jubilation sonore et musicale. Signalons ici une subtile. Enharmonique, une Dauphine ébouriffante de virtuosité – presque d'esprit Sturm und Drang -, un Prélude de 1706 magnifiquement archaïsant, un délicat Entretien des Muses. Surprise majeure: l'on retrouve même tour a tour, dans ce Rameau, l'écho d'un Bach (La Forqueray) ou les couleurs méditerranéennes d'un Scarlatti (La Triomphante). - Anne-Sophie Jacouty
Gramophone Magazine December 2008 : CD Rameau
“Skip Sempé is known for a love of spontaneity, which informs his solo performances and enlivens the duos. Technically demanding if idiomatic, Rameau's music has the power to impress and amuse. …With a minimum of eye contact, their timing is perfection.” “Nobility, humour and perfect ensemble-playing from Sempé and Fortin.”
BBC Music Magazine December 2008 : BBC Music Choice - Ravishing Rameau
…For nobility of expression, elegance of execution, and originality of programming, few recordings of this repertory can compete with Skip Sempé’s latest. Strikingly, it is Rameau’s genius for the stage that is most clearly bought out in this recital of harpsichord works. Whether in pieces for solo harpsichord or for two harpsichords en concert – Olivier Fortin plays on this disc as well – the strength of each movement’s charactérisation is striking. …Olivier Fortin is equally instinctive in his approach, and the sound of the two harpsichords seems to merge into one. The harpsichords themselves are stellar, with lower registers especially blooming in left-hand figuration. - Berta Joncus
The Independent 16/11/2008: CD Rameau, La Pantomime - Sempé/Fortin, (Paradizo)
If one harpsichord sounds like "two skeletons copulating on a tin roof", this is a veritable orgy. - Anna Picard
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