Diapason 24/08/2021 : Festival de la Roque d'Anthéron : toutes les couleurs du piano
Orchestral, imaginatif ou rugueux : le piano se déclinait sur tous les tons cet été, grâce aux récitals de Gabriel Stern, Rémi Geniet et Michel Dalberto.
…En artiste de grande classe, il montrera l'étendue de son goût et de son imagination dans des Valses nobles et sentimentales de Ravel solaires et délicieusement agencées, des Tableaux d'une exposition de Moussorgski qui marient avec bonheur les images glacées (Il Vecchio Castello), les visions diaboliques (Baba Yaga), la virtuosité trépidante (Limoges). Cet habitué du festival mériterait enfin un grand récital du soir. Bertrand Boissard - Article
Concertclassic.com 20/02/2020 : Jean-François Verdier dirige l’ Orchestre Victor Hugo Franche-Comté – Du souffle et du rêve
Ravel - Concerto pour la main gauche par Rémi Geniet. L’interprète signe conception aussi dominée qu’originale. A l’exacerbation du propos, si souvent de mise dans cette œuvre, Geniet préfère une conception autre ; il y instille du mystère, du vertige et parvient à un résultat singulier et profondément troublant, avec le renfort d’un chef et de musiciens idéalement complices. Alain Cochard - Article
Le ventre et l’oreille.com 5/12/2019 : Rémi Geniet à Gaveau
Quand la valeur n’attend pas le nombre des années…
Beethoven - La sonate Hammerklavier … Rémi Geniet, le seul « très jeune » pianiste invité par Monsieur Croche cette saison, aborde cette anthologie avec un cerveau particulièrement bien fait. Sa réflexion, son analyse de la partition, s’entendent, littéralement. Les motifs sont parfaitement différenciés, tour à tour abrupts et rythmiques, ou poétiques et sensuels ; les accords sont ce qu’ils sont : une matière pleine et tangible ; les phrasés respirent, les thèmes « visage », plus évidemment mélodiques, parfois même élégiaques, sont joués avec une rare délicatesse. Là où Beethoven disloque son matériau, le pianiste disloque avec lui, réalisant une osmose réelle entre la pensée et le son. Il suit les errances, les hésitations, les ruptures, les suspensions beethovéniennes, allonge parfois les silences ou précipitant les accélérations, toujours jusqu’à l’extrême.
Avec Ravel puis Prokofiev, ce sont les mêmes qualités qui s’entendent, mettant admirablement en valeur des univers très différents. …. Le pianiste joue ici remarquablement d’une palette de nuances convoquant sans peine et sans hésitation le triple piano ou le triple forte. Il conserve, même dans les pièces les plus lentes, une articulation précise, que l’on perçoit même dans les moments de halo harmonique que Ravel jette parfois sur le cycle, quand la danse n’est plus qu’une trace rythmique à peine perceptible. Même dans ce halo, la pédale, parfaitement maîtrisée, conserve la clarté du discours et, mieux encore, la met en valeur.…Rémi Geniet est un jeune pianiste, mais derrière cette juvénilité se lisent, outre une technique ébouriffante, une pensée intelligente, une sensibilité délicate, une maturité évidente. Ne nous y trompons pas, c’est un très grand qui s’annonce. Anne Ibos-Augé - Article
Bachtrack.com 10/11/2019 : L’autre Beethoven de Fayçal Karoui et Rémi Geniet à Pau
Concerto n° 5 « L’Empereur » - … Le chef demande à ses vents et ses cordes un peu plus de piano pour laisser passer le jeu délicat du bout des doigts du jeune soliste.
Le « Rondo » - …Le pianiste joue parfaitement sur le discours et ses nuances, dans son dialogue avec l’orchestre comme dans ses passages virtuoses, entre les différentes parties du thème. La technique est imparable, l’ovation enthousiaste.
Rémi Geniet offre ensuite un bis généreux au public du Palais Beaumont. - …Rémi Geniet exécute le long arrangement de la « Chaconne » de la Partita n° 2 pour violon en ré mineur de Johann Sebastian Bach par Ferruccio Busoni, réunissant dans son jeu classicisme et romantisme, le tout sous l’œil et le sourire complice des violonistes de l’OPPB. Arnaud Saura-Ziegelmeyer - Article
Journal-laterrasse.fr 21/09/2019 : Temps Fort/ Piano Nouvelle Génération
Jamais il n’y a eu autant de jeunes et magnifiques pianistes en France. …Qui sont donc ces instrumentistes au jeu personnel, coloré, sculpté dans une matière sonore riche, dense, orchestrale ?
…Plus discret, bien que vainqueur du Reine Elisabeth, Rémi Geniet joue avec calme, sérénité, ce qui n’exclut en rien la vigueur et la projection du son. Il a enregistré Beethoven, dont la Sonate op. 110 (Mirare) d’une façon inoubliable. Salle Gaveau, il ose la grande et intimidante Sonate « Hammerklavier » en première partie. Il la fait suivre des Valses nobles et sentimentales de Ravel et de la Cinquième Sonate de Prokofiev : trois défis pianistiques, musicaux, intellectuels et d’une grande densité émotionnelle. Alain Lompech - Article
Toute La Culture.com 24/02/2019 : Aux Invalides, Rémi Géniet et l’Orchestre de chambre de Toulouse magistraux
Le pianiste et la phalange occitane ont brillé dans un programme Mozart-Grieg.
Grieg Concerto pour piano - … Au piano, Rémi Géniet, 27 ans, cheveux bruns en bataille et visage poupon, s’est montré brillant. Venu pour un concert, le public a eu le droit à un spectacle total. Car l’écouter, c’était aussi observer son dévouement à son art. Quel talent ! Quelle habileté ! Qu’importe les deux ou trois atterrissages tumultueux d’accords au piano. La soirée laissera le souvenir durable d’avoir assisté à un grand moment de musique. Alexis Duval- Article
Concertclassic 5/08/2018 : 38e Festival Internationale de piano de La Roque d’Anthéron – Dans la cour des grands
Le Festival de La Roque d’Anthéron mérite assurément son appellation de « Mecque du piano ». … Rémi Geniet propose la Chaconne de Bach/Busoni dans une exécution profonde et puissante, la Sonate Appassionata de Beethoven expressive, énergique et intense, puis les Trois Mouvements de Petrouchka de Stravinsky au relief rythmique accusé et d’une fulgurance virtuose. Cinq ans après un 2e Prix au Concours Reine Elisabeth, le pianiste français témoigne de l’évolution d’un art particulièrement abouti. Michel Le Naour - Critique
St. Louis Post-Dispatch 6/03/2018
« La passion et le feu que Rémi Geniet apporta à la performance (…) fit ressortir toutes les couleurs dont l’instrument est capable. » Sarah Bryan Miller
Stltoday.com 3/03/2018 : 2 debut artists, 1 outstanding concert for St. Louis Symphony Orchestra
On Friday night, the St. Louis Symphony Orchestra welcomed two exciting young artists, each making his SLSO debut in happily memorable fashion. The first was Austrian conductor Christian Arming, ... The second was the young French pianist Rémi Geniet. Born in 1992, he’s won a bundle of impressive awards and stays busy with an array of international orchestras and recital dates.Together with the orchestra, they created an outstanding evening at Powell Symphony Hall.
Tchaikovsky’s Piano Concerto No. 1 in B-flat minor -… Tuneful and deservedly popular, it demands virtuosic playing. It received that and more from Geniet.… the passion and fire that Geniet brought to the performance more than made up for that, bringing out all the colors of which the instrument is capable. No wonder the audience applauded at the end of the movement. He played powerfully where called for, but he’s hardly a pounder. His quiver also contains thoughtful delicacy, and his energy and commitment never flagged.
The runs were clearer in the astonishing third movement, and the fervor never flagged. The finale is designed to sweep listeners off their feet, but Geniet earned every bravo in the massive ovation he received from the enthusiastic audience. Sarah Bryan - Review in full
New York Music Daily 21/02/2018 : A Fearless, Passionate, Revelatory Solo Performance by Pianist Remi Geniet
Remi Geniet found striking common ground in a Bach chaconne, a Beethoven sonata and a twisted trio of pieces from Stravinsky’s Petrouchka. But Geniet’s agenda, on a program staged by Young Concert Artists, seemed to be a lot more ambitious than merely assembling context to highlight how amazingly modern Bach’s harmonies could be. This show was all about contrasts… and conversations. …
Geniet brought all that into in hi-res focus: it was like getting a close-up of Beethoven’s eyes. … Dynamic shifts from a careful stroll to several crescendos of tumbling cascades, where the pianist threw caution to the wind and turned the afterburners on, were razor-sharp. … Other pianists have probably played cleaner versions of this arrangement, but it’s hard to imagine one with more color and passion than this one.
The melodic development and tangents of Beethoven’s Sonata No. 31 in A Flat Major, Op. 110 are more expansive, but Geniet’s approach was the same. …Likewise, the sense of loss and abandonment in Geniet’s austere, muted phrasing as the second movement slowly built steam was absolutely harrowing. Russian Dance and scenes from both Petrouchka’s -…: he savaged the chromatics, and eerie close harmonies to let them resonate, even if that translated only in split seconds. In the same vein, that long vamp in Petrouchka’s cell, with spectres flickering and flitting overhead, became all the more menacingly hypnotic…. The audience gave him a series of standing ovations for it. Delarue - Review in full
Diapason Février 2018: CD Sonates de Beethoven Op 2 nr 2, Op 14 Nr 1, Op 27 nr 2 & Op 110
….Le pianiste investit le triptyque avec une sensibilité frémissante qui ne s’accompagne d’aucune nervosité, comme le montre la première page de la sonate qui semble monter vers la lumière sans la certitude qu’y mettent certains, ici hors de propos.
La sonorité de Rémi Geniet est profonde, son jeu libère tous les harmoniques d’un piano dense et chantant admirablement enregistré, ce qui est rare. Il phrase avec la noblesse et l’humanité bouleversantes qui sont l’essence même d’une oeuvre qui met son interprète à nu dans le dédale de deux fugues,…
La polyphonie est rendue avec une variété de couleurs, de dynamiques, un legato né de l’écoute jusqu’au-boutiste de chaque note enfoncée dans un clavier profond, un contrôle des équilibres et des réspirations inimaginablement parfaitss tant l’est l’usage de la pédale! C’est instrumentalement intimidant, intellectuellement impressionnant et musicalement bouleversant. Le plus humain, beau, profond des Opus 110 entendus depuis longtemps, et la solitude de l’écoute au disque va mieux à cette sonate que le récital. Alain Lompech
Morgan Library, NY 16/02/2018
« Un récital sans peur, passionné et révélateur par le pianiste Rémi Geniet à la Morgan Library .Ce concert ne fut composé que de contrastes… et de conversations. Ses mains ne se contentaient pas de se répondre l’une l’autre ; il s’agissait bien plus d’une intense et intime recherche de l’art d’alte... New York Music Daily
Dna.fr 14/09/2017: Rémi Geniet magistral !
…Preuve fut donnée hier soir à l'Auditorium de la Cité de la Musique et de la Danse, dans un programme impérial. Le récital démarre par la 11ième suite de Haendel HWV 437 - … Dès son ouverture, Geniet dégage une impression de confiance et de stabilité impressionnantes, … La musique avance sans heurts ni remous, d'évidence, animée d'une dynamique, d'un mordant presque « gouldiens ». Dans la sonate « au clair de lune » de Beethoven, le jeune pianiste français magnétise …Dans l'adagio, il divise le discours en trois plans bien démarqués – octaves menaçantes main gauche, triolets brouillés dans la pédale, mélodie saillante –, qui s'ajustent pour énoncer une prière désespérée. Et le presto, lancé dans un tempo infernal, fait claquer ses gifles d'accords. Du grand art !
Sonate n°8 de Prokofiev - …Il s'empare, là encore, de la partition fourmillante, pour façonner un objet certes complexe mais achevé, presque monolithique, dont la tension ne faiblit jamais. Et comble de maturité, distille une part de second degrés savoureuse, en particulier dans les deux derniers mouvements, un peu railleurs. Cette version n'envie en rien celles des grands pianistes russes qui savent si bien jouer d'intensité. … Dans ce récital hors norme, Rémi Geniet ne montre pas seulement l'étendue de ses talents, avec autorité, il ajoute et questionne véritablement l'interprétation. Christian Wolff - Article
Neue-merker.eu 20/07/2017: Meisterhafte Pianisten
Rémi Geniet spielt die Beethoven-Klaviersonaten Nr. 2, 9, 14 und 31
…Uns als Hörer erstaunt die Reife des Spiels, das untrügliche Gespür für Proportionen, die hohe Anschlagskultur, der sprühende Esprit, der überzeugende Umgang mit den Rubati.
Die renommierte französische Musikzeitschrift „Diapason“ hat dem Jungstar in ihrer Mai-Ausgabe sogar einen Zweiseiter gewidmet. Chapeau! Dr. Ingobert Waltenberger - Article
Opus Klassiek April 2017 : CD Beethoven
…Drie jaar na zijn deelname in Brussel laat Geniet horen dat zijn doorbraak als een pianist die werkelijk iets nieuws te zeggen heeft inzake Beethoven een feit is.
Pianosonate nr 31 in As. - … de verbinding tussen Bach en Beethoven lijkt voor Rémi Geniet een belangrijke impuls te zijn voor zijn interpretatie van dit deel van de sonate. Met een minimum aan pedaalgebruik, een schitterende controle over het schakelen tussen hoofd- en bijzaken en de ijzeren discipline van een jazzdrummer zet hij dit deel neer als een organist die drie klavieren en een pedaal tot zijn beschikking heeft. Indrukwekkend, want het is niet iedereen gegeven om dit polyfone lijnenspel zo kristalhelder te laten oplichten. …Het is vast geen toeval dat Rémi Geniet op zijn eerste cd de Toccata BWV 911 van J.S. Bach opnam. Zijn Beethovenspel lijkt door die traditie te zijn gevormd en heeft daardoor een impuls ondergaan die voor de luisteraar een ongemeen boeiend nieuw aspect oproept: helderheid. Dit is een Beethoven waarvan de ruiten zo schoon zijn gewassen dat ze lijken open te staan. De opname sluit zich daarbij aan – alsof de technici even koffie zijn gaan drinken en de piano bij u in de huiskamer hebben gezet.
Het laatste woord is aan Marco Riaskoff: "De grootste ontdekking vond ik de tweede prijswinnaar, de Fransman Rémi Geniet (1992). Hij speelde een vroege sonate van Beethoven, zo helder en sereen als ik op een concours bijna nooit gehoord heb.” Siebe Riedstra - Artikel
Trouw 28/04/2017 : Beethoven is nooit eerder zo gespeeld
…Geniet koos sonates uit verschillende periodes, zodat we de ongebruikelijke combinatie hebben van opus 2 en 110. Daartussen uiteraard zijn Brusselse succesnummer opus 9, maar ook een opvallende opus 27 (de ‘Mondschein’).
Het eerste overbekende deel klinkt in een hoog tempo, met veel pedaal en zware bassen als een nieuw stuk. Zo overtuigend dat je je afvraagt waarom het niet eerder zo is gespeeld. Ook in de andere sonates maakt Geniet eigenwijze keuzes in tempo of speelwijze. Wel hoor je steeds een idee achter de noten. Dat idee heeft altijd met Beethoven te maken, niet met Geniet. Dat geldt ook voor de overweldigende sonate opus 110, waarvan gezegd wordt dat je die pas kunt spelen als je er ‘rijp’ voor bent. Dat is Geniet dus. Sandra Kooke - Artikel
Resmusica 9/04/2017 : RÉMI GENIET, Portrait d’un jeune artiste en Beethovénien Racé
….un récital Beethoven assez abouti, très poétique et par moment saisissant de maturité.
Son approche beethovénienne se veut directe et spontanée, sans chichi, proche du texte et fidèle aux intentions et à la poétique du compositeur.
L’opus 14 n°1, sans doute une des œuvres fétiches du jeune pianiste, puisqu’il la joua lors de l’épreuve finale du concours Reine Elisabeth, n’appelle que des éloges par sa franchise de ton, son sens du délié et sa poésie changeante et raffinée au fil des mouvements très ramassés, malgré d’infimes ruptures de tempo au cours du rondo final.
…C’est peut-être dans la difficile sonate opus 110 que les qualités de poésie pudique de l’instant et le sens de la grande architecture du jeune pianiste français sont les plus probants : sans doute peut-on imaginer discours plus creusé encore dans le Moderato cantabile initial, où le piano cependant chante comme jamais, mais la verve mi-tragique mi-ironique de l’Allegro molto central et surtout la gestion temporelle du long final à épisodes, irréprochables, révèlent un beethovénien de haut vol. Au sein d’une discographie pléthorique et relevée, riches de références historiques comme récentes, Rémi Geniet se singularise par un subtil mélange de sagesse et d’originalité, de naturel et d’interrogation du texte sans inutile sophistication. C’est le triomphe du texte avant tout, venu du cœur et qui y retourne – comme le disait Beethoven à propos de sa Missa solemnis. … un précieux témoignage d’un déjà grand pianiste à l’avenir musical plus que prometteur. Benedict Hévry - Full article
La Provence 21/03/2017 : Aix : Rémi Geniet impérial dans des sonates de Beethoven
…Son jeu éclatant et son travail de relecture de la partition qui évite surcharges et trahisons, et qui demeure fidèle à l'oeuvre tout en inventant des formes (notamment dans la Numéro 9), sa sensibilité qui refuse pathos et une vision par trop analytique des morceaux joués, son attachement à rendre Beethoven éclatant le rapprochent d'un François-Frédéric Guy, un des meilleurs beethoveniens français.
Avec Rémi Geniet Beethoven est en effet débarrassé d'une empreinte strictement germanique pour s'imposer comme un créateur universaliste. Un grand album. Jean-Rémi Barland - Article
Musicophilesblog 12/03/2017: Rémi Geniet Plays Beethoven Sonatas
…The really famous sonata here is the “Moonshine“, no. 14, probably the piano piece that even non classical listeners will have heard at some point. …And what references, from Schnabel, to Arrau, to Brendel, or more recently Paul Lewis or Ronald Brautigam. How does he compare against such great names of the piano? Well, actually, quite well.
Take the first movement. This, if done badly, can drown in kitsch. No kitsch here, you get simplicty, very clean playing , no “fuzz”. But actually, this makes the entire experience nevertheless extremely intense.
He takes extremely technically challengingthird movement (Presto agitato) breathtakingly fast, but with extreme precision. Again, this is truly impressive.
All this really comes without neglecting musical substance. Take for example the sonata no. 31. Beethoven’s late sonatas, … Pianists typically only tackle them later in the career. But here, similar to Levit mentioned above, Geniet just goes for it, and very successfully. Article
Richmond Times Dispatch 15/01/2017:Richmond Symphony's performance of Franck work is a revelation
A comparable balance could be heard in the work of the program’s guest soloist, the 23-year-old French pianist Rémi Geniet. Playing Chopin’s Concerto No. 2 in F minor, Geniet showed nearly flawless marksmanship and great flair in the concerto’s more florid passages. He had all the “ooh” bases well-covered with glittering runs, crystalline high notes and sweeping climaxes.
Geniet also showed awareness of the role of pregnant silences — important in any music, essential in Chopin — and exercised just the right degree of flexibility in tempo. His tone was generally bright, but rarely glaring. A slight abruptness in phrasing in the early going soon gave way to more fluid phrasing, with striking sensitivity in the larghetto and a keen ear for the Polish dance rhythms of the finale. Larke Bustard -Full article
Communities Digital News 11/10/2016 : French pianist Rémi Geniet dazzles in YCA’s opening recital
Washington – Young Concert Artists (YCA) launched its 2016-2017 season this Wednesday past at the Embassy of France with an impressive recital by French pianist Rémi Geniet. Just 23, Mr. Geniet offered an interesting program featuring a trio of substantial works by Bach, Beethoven and Prokofiev, each of which demand precision and craftsmanship over showmanship.
Bach’s Partita No. 4 in D major, BWV 828 - As Mr. Geniet eased into the Partita’s opening “Ouverture,” I was immediately reminded of no less than legendary Bach keyboard specialist Glenn Gould. …In performing the Partita, Mr. Geniet proved every bit as impressive as Gould. The uncanny precision was there, allowing Bach’s frequently innovative harmonies and daring dissonances to emerge naturally and without affectation. Mr. Geniet’s legato touch was unerring as he maintained each section’s dramatic melodic and legato flow with an absolute minimum of pedaling and often with no pedaling at all. It was a performance that was as impressive for its crispness and accuracy as it was for its tasteful expressiveness.
Beethoven’s “Moonlight” Sonata - … Mr. Geniet was at his best here, handling this dramatic but quite difficult movement with classical precision, allowing its brilliant architecture to shine through before decelerating its concluding bars with an almost Chopin-like rubato, creating a highly dramatic conclusion: an exciting and unexpected way to end the recital’s first half.
Prokofiev’s Sonata No. 8 in B-flat Major, Op. 84- …His playing throughout was as clear as it was in the Bach Partita while freely bursting forth as dramatically in Prokofiev’s Vivacity finale as he did in the concluding Presto of Beethoven’s “Moonlight” Sonata. His clarity and precision balanced Prokofiev’s paradoxical violence and lyricism in this sweeping, exciting conclusion, igniting an immediate and appreciative ovation from the capacity audience.
…, these encores were like icing on the cake, a fitting but not too showy conclusion to a fine recital by an elegant young artist who, if there is justice in this world, can look forward to a productive and successful career in the years to come. - Terry Ponick - Full article
Oberon's Grove 11/10/2016: Pianist Rémi Geniet Opens YCA Season
The French pianist is 23-years-old…., his playing, however, showed striking maturity of artistry aligned to a sophisticated technique.
Bach Partita No. 4 in D Major, BWV 828 -…, Rémi Geniet's rendering of the Partita #4 served as a most congenial calling card, whilst also whetting the crowd's appetite for the Beethoven and Prokofiev to come. Among the many felicities of his playing were a finesse of dynamics and much colorful agility.
…once he commenced the Adagio Sostenuto of the Beethoven Moonlight sonata, his playing transported us to another world. Mr. Geniet's immediate establishment of a dreamlike atmosphere, and his deep sensitivity to the misterioso quality of the music set this among the most moving musical experiences of recent seasons.
In the more generalized Allegretto which serves as a bridge between the first and last movements of the sonata, Mr. Geniet's vivid and fluent playing sustained our interest; once the tumult of the Presto Agitato commenced, the young pianist used an almost daemonic attack and a dazzlement of bravura passage-work to propel us thru the stormy aspects of the movement.
Prokofiev's Piano Sonata No. 8 in B-flat Major, Op. 84 - …the pianist found an ideal balance between powerful turbulence and off-kilter tenderness. His triumphant performance was as savourable to watch as to hear.
Mr. Geniet was very generous with encores, … He played them all superbly, and the enthusiastic crowd greatly enjoyed these added delights to an already wonderful program. I feel certain we'll be hearing much more from this exciting young pianist in the seasons ahead. - Permalink - Full article
La Lettre du musicien 23/08/2016: Au Touquet, le piano fait des folies
Sur la Côte d’opale, Le Touquet-Paris-Plage accueille chaque année depuis huit ans un festival où le piano est roi, Les Pianos Folies. De l’édition 2016, foisonnante et jubilatoire, on retiendra nombre de moments forts.
Rémi Geniet confirme sa jeune maturité et son affinité avec le Beethoven – des Sonates n°2 et 14 – tout en révolte contenu, préfigurant les audaces instrumentales du Prokofiev de la Huitième Sonate. Du “Chopin espagnol”, Granados, Guillaume Coppola restitue toute la poésie solaire et aristocratique par trois de ses Danses espagnoles et le virtuose Allegro de concert. -
Marcel Weiss - Full article
Concertclassic 15/07/2016: Rémi Geniet au Festival Chopin de Bagatelle – Profondeur et style
Rémi Geniet conduit sa carrière avec autorité, et son récital porte incontestablement la marque d’un artiste réfléchi qui ne se contente pas d’aborder un répertoire démonstratif, mais se confronte aux grandes pages de la littérature pianistique.
Deux sonates de Beethoven ouvrent le concert : n° 9 op. 14 n° 1 - …Le soliste parcourt avec maîtrise et plénitude de phrasé des œuvres dont il parvient à dégager le caractère improvisé et la liberté de ton. Main gauche impressionnante, contrastes maîtrisés, sens de la construction se conjuguent à une clarté textuelle qui souligne l’aisance à aborder la grande forme.
La Sonate n° 3 de Chopin séduit par sa qualité de diction, l’art de raconter sans jamais se perdre dans un rubato excessif. La simplicité et le naturel comme la réflexion sur la construction trouvent leur expression la plus aboutie dans le final mené avec implacabilité rythmique et contrôle absolu du tempo. - Michel Le Naour - Full article