Pianiste.fr 6/05/2024: L’Amérique en toute intimité
Au Théâtre des Bouffes du Nord, les pianistes Vanessa Wagner, Wilhem Latchoumia, David Kadouch et David Violi ont défendu un répertoire exclusivement américain, dominé par l’interprétation rare d’Amériques de Varèse.
…Le public entre encore lorsque David Kadouch s’installe subrepticement au piano pour créer une ambiance sonore en ostinato. Quelques minutes plus tard, l’entrée de David Violi est toute aussi discrète. Les deux pianistes développent l’ostinato dans une berceuse fluide, sans thème, les arpèges de l’un se mêlant à ceux de l’autre. Le ton de la soirée est donné.
Varèse défendu avec panache - Amériques de Varèse - … L’interprétation des quatre pianistes est un spectacle. La complicité règne entre Vanessa Wagner et David Kadouch d’un côté, certes plus réservés mais incarnant impérieusement les grondements de la partition, et d’un autre Wilhem Latchoumia et David Violi, qui rappellent un Travolta énergique, chacun dansant et prenant une mesure à bras le corps avant de se retirer pour laisser place à l’autre. On renonce à chercher un thème qui s’interrompt à peine développé pour se concentrer sur la bonne humeur et l’excellence de l’interprétation. Antoine Sibelle - Article
OpusKlassiek Oktober 2023 : CD Voyage Intime
…Wat in dit recital direct al treft is hoezeer sopraan en pianist muzikaal interpretatief op één lijn zitten, elkaar dikwijls ook intuïtief lijken aan te voelen, ongetwijfeld mede dankzij hun lange samenwerking op het concertpodium die nu ook discografisch haar vruchten afwerpt. Beiden tonen diepgaand inzicht in de door tekst en muziek opgeroepen stemmingsbeelden, waarin de nerveuze spanningsvelden even gemakkelijk en overtuigend soms plaats mogen maken voor lichtvoetigheid. We horen hier staaltjes sfeertekening die alleen aan de grote liedkunst is voorbehouden. Terwijl Kadouch bovendien excelleert in de beide pianostukken op deze cd: het stormachtige, virtuoze Scherzo van Clara Schumann en het eveneens turbulente Le Cortège van Lili Boulanger. .Aart van der Wal - Artikel
Le Monde 25/07/2023: A la Roque d'Anthéron, le piano souple, vif et conquérant de David Kadouch (dans les concertos 1, 2 de Beethoven)
David Kadouch ... ose des dynamiques, des articulation, des attaques, et surtout ce jeu fondu qui le caractérise, au phrasé délié et galbé, à l'éloquence nourrie d'un art vivant du cantabile et d'une science polyphonique d'un grand naturel. .... Le piano libre de David Kadouch combine avec bonheur l'élégance des tournures mozartiennes et l'énergie beethovénienne ... Marie-Aude Roux - Article
Resmusica 2/07/2023 : Place aux compositrices au Festival Palazzetto Bru Zane
Louise Farrenc - Variations sur un thème du comte Gallenberg - … … Le thème chantant et même dansant est prétexte à variations brillantes formant un tout festif et très vivant. David Kadouch défend avec panache et imagination cette musique volubile et vigoureuse.
Marie Jaëll - Concerto pour piano n°2 en ut mineur de - …En un seul mouvement, l’œuvre d’une durée frisant la demi-heure marie l’orchestre et le piano dans un tissu sonore dense, une écriture fournie, conjugue des passages et motifs mélodiques et rythmiques d’une grande inventivité, d’une grande modernité, et des épisodes d’inspiration lisztienne. Pathétique, elle est traversée par un souffle qui en fait la force, magnifiquement soutenu par le pianiste dans un engagement physique (la partie de piano est d’une difficulté hallucinante !) et expressif constant, jusqu’aux crépitements sonores totalement inouïs dans l’extrême aigu du clavier qui annoncent une issue triomphale en mode majeur. …
Sur une tendre mélodie de Fanny Mendelssohn jouée par David Kadouch, puis une autre valse de Jeanne Danglas données en bis, se clôt cette soirée passionnante, tant par ses découvertes que par le remarquable travail d’interprétation réalisé par les musiciens,... Jany Campello - Article
ConcertClassic 28/06/2023 : David Kadouch, Hervé Niquet et l’Orchestra de Chambre de Paris – Marie Jaëll, l’audacieuse - …Grandes variations sur un thème du comte Gallenberg op. 25 de Louise Farrenc. David Kadouch ne fait qu’une bouchée des chausse-trapes qui parsèment la partition. Se gardant bien de chercher à lui faire dire plus qu’elle ne contient, il en livre une interprétation brillante, élancée et pleine de chic, portée par l’accompagnement très vivant de Niquet.
Marie Jaëll Concerto en ut mineur - …David Kadouch relève admirablement le défi sur un instrument lumineux mais nullement clinquant, idéalement adapté à une écriture qui, ce n’est pas l’aspect le moins déroutant de la pièce, fait énormément appel à l’aigu et au suraigu du clavier. Pour un résultat proprement magnétique sur l’auditoire : les applaudissements en disent long à ce propos ...
Un extrait de Das Jahr de Fanny Mendelssohn et une autre valse de Jeanne Danglas tiennent lieu de bis et referment une soirée aussi découvreuse qu’aboutie. Alain Cochard - Article
Concertonet 23/06/2023 : Diversité féminine
… c’est surtout avec le spectaculaire Second Concerto pour piano (1884) de Marie Jaëll que le public s’enflamme, sans doute séduit par les assauts lisztiens d’une grande lisibilité. …L’ardeur et la précision rythmique toujours aussi éloquente de David Kadouch font mouche sans se poser de questions, proposant en bis une Romance de Fanny Mendelssohn, … Florent Coudeyrat - Article
Resmusica 24/03/2023 : CD Voyage intime avec Sandrine Piau et David Kadouch
Dans un programme savamment concocté, Sandrine Piau et David Kadouch nous emmènent au cœur de leur voyage intime. Une invitation qui ne laissera personne au bord du chemin, et qui suscitera mille émotions.
On notera pour commencer la pertinence d’un programme parfaitement équilibré. Une partie allemande, suivie d’une partie française. …
L’interprétation, on s’y attendait un peu, est proche de l’idéal, les mille couleurs et la dynamique du chant de Sandrine Piau trouvant leur parfait équivalent dans la piano subtil et détaillé de David Kadouch. Les deux musiciens savent également donner dans le dramatique et le théâtral quand il le faut, ….. Dans ces pages, où la théâtralité n’est plus de mise, la ductilité de la voix, le charme et la fraîcheur du timbre de Sandrine Piau font tout simplement merveille, tant l’instrument fait corps avec le piano parfaitement maîtrisé de David Kadouch. Un disque dont on ne pourra pas se lasser, une suite s’impose ! Pierre Degott - Article
Gramophone March 2023 : CD Voyage Intime
Piau’s way of singing off the line while deploying subtle gradations of colour and dynamics to illuminate the text finds its counterpart in Kadouch’s poetic yet detailed playing, and they often achieve a remarkable unity of aim and expression, admirably restrained throughout, yet on occasion also startling.
… Kadouch, meanwhile, is also given two solo works: Clara Schumann’s turbulent Second Scherzo; and Boulanger’s breezy Le cortège, somewhat adrift from the Baudelairean malaise that surrounds it, though he plays it with bags of charm. It all adds up to a beautiful, often profoundly affecting recital, to which you will want to return again and again. Tim Ashley – Review in full
PrestoMusic10/02/2023 : Recording of the week,Voyage intime from Sandrine Piau and David Kadouch
…Don’t expect an unbroken series of idyllic picture-postcards, though – whilst Piau and Kadouch are perhaps at their most hypnotic in the hymn-like meditations by Wolf and Schubert which crop up in the early part of the programme, …
The opening song introduces us to the first of several sirens who crop up on this journey, in the form of the mermaid who lures an unsuspecting ‘Fischerknabe’ to his watery grave in one of the three songs which Liszt composed on Schiller’s Wilhelm Tell. Kadouch lulls us into a false sense of security with some gorgeously soft-focus playing here, …
Piau delivers Baudelaire’s evocative text with her usual clarity and nuance here and in ‘La vie antérieure’ which follows, with an almost mezzo-ish glow creeping into the middle voice at times, and Kadouch matches her every shift in colour and texture without ever overwhelming the voice at those heady climaxes. Katherine Cooper – Review in full
Olyrix 31/01/2023 : Voyages en récital avec Sandrine Piau et David Kadouch à l’Athénée
Dès ses quelques mots prononcés après les premières pièces de Schubert, David Kadouch annonce la couleur…
Le piano de David Kadouch a ce soir des airs de vitrail illuminant une église. Tout est pensé pour être en symbiose avec Sandrine Piau : la précision, le touché léger et ciselé, le cœur de suivre chaque variation d’intensité et d’émotion. Cela est particulièrement visible dans les regards subreptices qu’il jette à la soprane, et qui trahissent une telle connaissance de cette dernière, que ses simples légers changements de posture lui permettent de deviner quelles attaques et interprétations donner, ou comment finir pour être en harmonie. Le pianiste aura en outre ce soir deux soli, le Scherzo n°2 de Schumann ainsi que le Cortège de Lili Boulanger. N’étant plus alors tenu à l'impératif du duo, il s’abandonne à davantage d’expressivité et de relief ….Axel Driffort - Article
The Arts Desk 18/01/2023 : Sandrine Piau, David Kadouch @ Wigmore Hall - the joy is in the detail - Superb pianist and programme-builder in perfect partnership with the great soprano
…Whereas Piau described the repertoire, almost nonchalantly before performing their encore – Debussy’s “Beau Soir” – as a “new programme from David Kadouch”, there was no disguising the level of careful preparation and forethought which both singer and pianist had put into every nuance. The poetry and the music could be savoured and enjoyed completely; the results were overwhelmingly convincing.
…David Kadouch is a wonderful pianist. When Dmitri Bashkirov, an important teacher from his youth, passed away, Kadouch made a point of praising and remembering "his physical and moral dedication, his advocacy for repertoire". Those are characteristics which inform his own approach. In a German setting such as Schubert/Goethe “Heiss mich nicht reden”, the pianist has just four bars to set the mood and the pacing and to capture the audience’s attention. He did that remarkably. All through the recital his musicianship and empathy were exemplary. From the full-stretch Mendelssohnian busy-ness of Clara Schumann’s “Loreley” to the hushed finality of an angel passing through an empty house in the Debussy/Baudelaire “La mort des amants”, his playing was subtle and magnificent. Sebastian Scotney – Review in full
Arcana 17/01/2023 : Sandrine Piau & David Kadouch @ Wigmore Hall – Journeys: Longing and Leaving
It was heartening indeed to see the Wigmore Hall at capacity for the visit of soprano Sandrine Piau and pianist David Kadouch, bringing with them a new program with the theme of Journeys: Longing and Leaving.
…, Sandrine Piau gave heartfelt performances and had the ideal foil in David Kadouch, whose brushstrokes on the piano were immediately telling. His chilly introduction to the third song in the Schubert group, Nur wer die Sehnsucht kennt, set the tone after a characterful first song and a sorrowful second, with a soaring vocal line from the soprano.
Finally a selection from Debussy, …This was a nice touch as an interlude, and was beautifully played. by Kadouch, We then heard three of the five Baudelaire poèmes, beginning with a babbling fountain shaded by Kadouch as Piau’s voice floated easily above. … Ben Hogwood – Review in full
Zébuline 6/10/2022 : David Kadouch : de la littérature à la musique
Dans « Les musiques de Madame Bovary », le pianiste livre un hommage aux grandes oubliées de l’histoire de la musique, et à l’œuvre de Gustave Flaubert …Avec Les musiques de Madame Bovary, le brillant interprète offre un florilège de ce qu’Emma aurait pu écouter si…
Lumineuse clarté - … Deux dernières pièces de la sœur de Félix Mendelssohn viennent clore de leur éloquente poésie ce disque délicat, interprété avec une sobre élégance. On relit le texte, les mélodies s’y attachent dans la lumineuse clarté du jeu de David Kadouch. Une pépite ! Maryvonne Colombani - Article
Classiquenews 17/08/2022 : Roque d’Athéron - Le Premier Concerto de Clara enfin révélé : il est magnifique ! David Kadouch est tout naturel qu’il vienne défendre le premier concerto de Clara Wieck-Schumann. L’œuvre est magnifique. Pas juste intéressante, … magnifique.
Le seul regret est que ce concerto ne dure pas 20 minutes, mais est-ce si important ? Le jeu de David Kadouch est un enchantement. Le toucher est exquis, les nuances subtiles, les couleurs irisées. Son jeu mieux que virtuose est lumineux, plein d’élégance ; il semble facile. La gourmandise des phrasés rend vraiment justice à l’œuvre de Clara Wieck-Schumann. … Les instrumentistes sont très engagés surtout le violoncelle solo qui se révèle admirable : le dialogue amoureux entre le piano et le violoncelle est très émouvant. C’est vraiment la découverte et la parfaite interprétation du concerto de Clara qui fait tout le prix de ce concert. Hubert Stoecklin - Article
Nouvel Obs Jul/2022 : Les Musique de Madame Bovary ****
Le plus beau collier que Charles aurait dû offrir à Emma, c’est David Kadouch qui lui passe au cou ! … Son toucher vocal et profond, son style admirable dans Chopin, son brio joyeux et puis ce charme qu’il dispense sans compter font de cet album une réussite éclatante. Philippe Cassard
ConcertClassic 5/06/2022 : David Kadouch en récital à la salle Gaveau – Bonheur augmenté
…On avait été séduit par la cohérence musicale du projet autant que par l’intensité et la pudeur de l’approche l’an dernier ; bonheur renouvelé que de retrouver David Kadouch à la salle Gaveau ; bonheur augmenté même grâce la décantation qui s’est produite au fil des mois et des reprises.
…; les trois Nocturnes op. 9 offrent un distillat belcantiste d’une poésie entêtante et d’un confondant raffinement du timbre – que l’on aimerait que le pianiste nous livre l’intégralité du corpus ... … Ne se dispersant jamais dans l’effet virtuose, le geste d’appropriation créatrice lisztien, sensuel et généreux, prend tout son sens sous les doigts de David Kadouch. La fluidité des Variations sur un thème de Robert Schumann de Clara Schumann est l’image d’un programme au cours duquel tout s’enchaîne comme dans songe. Le Notturno en sol mineur de Fanny Mendelssohn conclut de la plus secrète manière. Ne pas rompre le charme ... En bis, la Mélodie op. 4 n° 2 de Fanny et le Valse op. 64 n°2 de Chopin, fabuleusement décantée, le prolongent quelques minutes encore. Magique ! Alain Cochard - Article
Bachtrack 31/05/2022 : Salle Gaveau, David Kadouch chante les musiques de Madame Bovary
…L'art pianistique de Kadouch est ce soir – il peut jouer plus grand piano – celui d'un maître qui fuit les éclats par trop bruyants, privilégie le fondu des sonorités, dont l'éloquence calme s'appuie sur un art du cantabile et sur une science polyphonique aussi naturelle d'allure que souveraine de réalisation. Ce pianisme est une gemme qu'il faut préserver comme une espèce en voie de disparition : il n'est pas sans évoquer celui de quelques grands d'autrefois qui savaient charmer sans faire de l'œil au public, chanter sans donner de la voix, être triste sans pleurnicher.
… un contrôle absolu de phrasés idéalement dessinés et chantés, de gammes rapides et liquides dans la nuance piano qui vont aussi si bien aux trois Nocturnes op. 9 de Chopin pris dans un tempo assez vif – le bon ! –, et joués dans une pénombre sonore émouvante qui fuit les éclats opératiques d'un chant plus timbré et « en dehors ». C'est surprenant et convaincant dans l'instant même. La Valse en ut dièse mineur donnée en bis est tout simplement l'une des plus belles qui se puissent imaginer ...Alain Lompech - Article
Resmusica 28/05/2022: Les musiques de Madame Bovary : l’élégant hommage aux femmes de David Kadouch
...Avec cette douzaine de pièces attachantes par les couleurs de leurs mélodies, le musicien dépeint avec délicatesse et poésie chaque état intérieur de l’héroïne tourmentée et passionnée : ses intimes aspirations, ses rêves de vie palpitante trouvent leurs échos dans la Sérénade de Pauline Viardot, pleine de gaité et d’allant, mais aussi dans les trois Nocturnes op.9 de Chopin joués à fleur d’âme et avec une simplicité touchante – quelle fine et belle ligne de chant dans le n°2 ! . La Valse du ballet Coppélia qui évoque la scène du bal semble une parenthèse heureuse, un absolu de légèreté convoité, auquel le pianiste prête son toucher aérien, perlé et subtilement coloré. L’Air Russe varié op.17 de Louise Farrenc est joué avec une vigueur toute beethovénienne, dans la plénitude de son écriture harmonique. Les Réminiscences de Lucia di Lammermoor de Liszt, orchestrales, sont éperdument chantantes et théâtrales, magnifiquement timbrées. Les Variations sur un thème de Robert Schumann op.20 ont elles une belle profondeur.
La Mélodie de Fanny Mendelssohn qui conclut ce récital résume dans sa nue simplicité ce qui émane en final de ce superbe programme tout en sensibilité : non point la tristesse, mais le charme et la tendresse. Tel ce portrait d’Emma que le pianiste nous apprend à aimer, et que nous reconnaitrons peut-être entre les lignes d’une prochaine lecture, alors tout imprégné de ses musiques. Jany Campello - Article
Classica Mai 2022: CD Madame Bovary
…Avec un merveilleux legato, des sonorités de rêve, des nuances raffinées, Kadouch leur donne une nostalgie, une douceur trompeuse de vapeurs d’opium, un vraie blaze, en saisissant de l’intérieur ce qui fait leur originalité parfois surprenante: …. Splendide disque ! Alain Lompech - Article
Télérama 2/05/2022: Les Musiques de Madame Bovary - Beau geste
…Autour de Fanny, David Kadouch convoque d’autres musiques qu’aurait pu entendre Emma Bovary, pianiste amatrice à ses heures fictives. On y croise Pauline (Viardot), Clara (Wieck-Schumann) et Louise (Farrenc), ainsi que Fréderic (Chopin), Léo (Délibes) et Franz (Liszt). Ces messieurs ont, pour une fois, la part d’autant moins belle que David Kadouch, au jeu si juste, si sensible et incarné, semble étrangement survoler les trois Nocturnes de Chopin. Comme s’il lui fallait, pour mieux leur rendre justice, réserver tous ses soins aux œuvres des musiciennes. Sophie Bourdais - Article
Le Figaro 29/04/2022 : Des variations musicales autour d’Emma Bovary
Le pianiste David Kadouch met en musique les sentiments intimes de l’héroïne de Flaubert.… David Kadouch laisse parler la musique, réservant ses réflexions sur le roman et ses choix de morceaux au livret. ……Cet album à la composition aussi subtile que l’interprétation en est délicate est pour elles toutes le plus bel hommage. Thierry Hillériteau - Article
Arts Libre 27/04/2022 : Les Musiques de Madame Bovary
… Rien que des merveilles à l’écriture savante et fluide, fraternisant tout naturellement avec des pièces de Chopin ou de Liszt. C’est à la fois euphorisant et d’une infinie mélancolie rétrospective, en particulier pour Fanny… À chacune, le pianiste offre son propre chant intérieur et les couleurs d’un jeu incomparable de naturel, d’élan, de maîtrise. MDM
Singulars 21/04/2022 : Le carnet de lecture d’Emma Bovary, imaginé par le pianiste David Kadouch
Bovary c’est moi, revendique David Kadouch dans son spectacle Les musiques de Madame Bovary qu’il joue en tournée notamment le 30 mai à Gaveau et qu’il vient de publier chez Mirare. Avec finesse, le pianiste, passionné de Flaubert imagine les compositrices, minorités silencieuses, qui accompagnent son héroïne, de Fanny Mendelssohn à Louise Farrenc, n’hésitant pas à les commenter avec le même brio que son jeu en valorise la profondeur. Olivier Olgan - Article
Pizzicato 20/04/2022 : Die ausgeprägten Sinne der Madame Bovary
Translation - …With his interpretations here he does justice to the novel above all by transferring the ‘sensualité’, i.e. the special sensitivity of the senses of the Madame to his handling of the keyboard. In this way he draws a deeply sensitive picture of the music and thus of the time. However, this is of course not free of surges of the soul and according to the language of the music in his portrait. With as clear a touch as he does thoughtful structuring, he offers a picture of the tranquil life in the French provinces rather than the struggles of the heart, though these are not lacking. Uwe Krusch - Review in full
L’Alsace 17/04/2022 : Le disque du jour : David Kadouch à la rencontre de Mme Bovary
…Le pianiste niçois s’est demandé quelles auraient été ses musiques de chevet et si le choix de Chopin, Fanny Mendelssohn, Clara Schuman, Liszt, Pauline Viardot, Von Dohnanyi ou Louise Farrenc aurait pu la détourner de son tragique destin. Dans le roman de Flaubert, Emma Bovary abandonne la musique. Au XXIe siècle, David Kadouch la réconcilie avec de pures merveilles pianistiques qui deviennent la bande-son de rêves éveillés. De l’irrésistible valse du ballet Coppélia aux Nocturnes qui évoquent à la fois la solitude, les tourments et la méditation crépusculaire, tout ici est d’un romantisme absolu, sublimé par l’interprétation fluide et sensible d’un David Kadouch sous le charme de sa muse de papier. T.B. - Article
DNA 17/04/2022 : Le disque du jour : David Kadouch à la rencontre de Mme Bovary
… de pures merveilles pianistiques qui deviennent la bande-son de rêves éveillés. ..., tout ici est d’un romantisme absolu, sublimé par l’interprétation fluide et sensible d’un David Kadouch sous le charme de sa muse de papier. T.B. - Article
Dcsaudio.com March 2022 : Les musiques de Madame Bovary – David Kadouch on Mirare
…Everything about Kadouch’s programming and playing sings with intelligence and integrity.... …, every piece earning its place on grounds of both programming and musical quality. The Liszt is a highlight for Kadouch’s depth of soft, poetic expression, and his beautifully judged balancing and voicing of its virtuosic crush of complex lines, particularly when it is all too easy to cheapen this one’s bel canto language. Charlotte Gardner - Review in full
TheArtsDesk 18/02/2022 : Sandrine Piau & David Kadouch at Wigmore Hall - the joy is in the detail
Superb pianist and programme-builder in perfect partnership with the great soprano. …Whereas Piau described the repertoire, almost nonchalantly before performing their encore – Debussy’s “Beau Soir” – as a “new programme from David Kadouch”, there was no disguising the level of careful preparation and forethought which both singer and pianist had put into every nuance. The poetry and the music could be savoured and enjoyed completely; the results were overwhelmingly convincing.
The French language has nothing else like it. Here again, the way Piau and Kadouch were alive to every unexpected twist and turn was palpable. An impressionistic line such as “lune, eau sonore, nuit bénie” carried delight at the unexpectedness of each sensation, Piau soaring effortlessly into head-voice. This was just one of many quite remarkable moments.
David Kadouch is a wonderful pianist. …the pianist has just four bars to set the mood and the pacing and to capture the audience’s attention. He did that remarkably. All through the recital his musicianship and empathy were exemplary. From the full-stretch Mendelssohnian busy-ness of Clara Schumann’s “Loreley” to the hushed finality of an angel passing through an empty house in the Debussy/Baudelaire “La mort des amants”, his playing was subtle and magnificent. Sebastian Scotney - Review in full
top |