Pizzicato 19/10/2022 : Philharmonie Luxembourg: Beste Spielkultur mit dem Modigliani Quartett
Begeisterung und Spielfreude zeichneten das Konzerts des Modigliani Quartetts aus, das am Montag in der Luxemburger Philharmonie Streichquartette von Beethoven und Schubert spielte. … Beethovens 6. Streichquartett - …Es wurde hervorragend vorgetragen, …
Schubert -… So erlebte das Publikum mit den Quartetten Nr. 7 und 15 sehr minutiös ausgearbeitete Interpretationen, denen es nicht an Leichtigkeit und Spieldrang fehlte, die aber vor allem aber ein wunderbares Teamwork in Sachen Dialoge, Phrasierung und Kommunikation waren. Dabei wurde das leichte D-Dur Quartett mit der gleichen Raffinesse und Ernsthaftigkeit angegangen …. Die Spielkultur und Musikalität, der Ausdruck und die spieltechnische Brillanz des Modigliani Quartetts wiesen dieses Ensemble als eines der besten seiner Generation aus. Alain Steffen - Resenzion
Diapason 6/08/2022 : Festival du Comminges : de Vienne à Prague avec le Quatuor Modigliani - Souverains dans Schubert, les quatre musiciens ne le sont pas moins dans une interprétation particulièrement captivante du Quatuor n° 1 de Smetana. La communion à laquelle sont parvenus les membres du Quatuor Modigliani au seuil des vingt ans de son existence peut se passer des échanges constants du regard durant l’exécution. Ainsi le premier violon, Amaury Coeytaux, absorbé dans la musique, prodigue un jeu qu’on dirait éblouissant s’il n’était, par sa domination stylistique et par son écoute des partenaires, à ce point intégré au jeu collectif. Dès le Quartettsatz D 703, dont on goûte entre autres le lien entre premier violon et violoncelle, la netteté du dessin laisse le chant s’épanouir avec un naturel confondant. Immédiatement émouvants sont l’accord entre la respiration et une tension expressive qui n’est pas crispation, entre le sentiment du danger et la séduction plastique du tout, plus le sens du flux car tout ici coule de source. Voilà Schubert, à l’évidence….. Jean-Philippe Grosperrin - Article
Classiquenews 3/08/2022 : La Roque d’Anthéron 2022 - Splendeur dans la Nuit provençale - Le Quatuor Modigliani et Bertrand Chamayou jouent Schumann - Quintette avec piano de Schumann - La fusion entre les interprètes s‘est créée sur une énergie toujours renouvelée. Bertrand Chamayou, très impliqué, a chaque fois relancé l’aventure avec panache. Le jeu des Modigliani est une pure merveille de fusion-défusion en mouvement perpétuel. Sons unifiés et différenciés, nuances subtiles entre « piano » délicats et « forte » bouleversants de beauté.
Le si douloureux quatuor de la jeune fille et la mort de Schubert - … le Quatuor Modigliani a su entrainer le public très loin dans une musicalité émue hors sol. …. D’une subtile interprétation, saluons entre autres, l’art absolument souverain des nuances, des phrasés incroyablement développés, des soli de toute beauté à vous couper le souffle.
…Ce qui restera peut-être le plus inoubliable, c’est l’émotion qui nait uniquement par des moyens musicaux, sans pathos surajouté. C’est la beauté des sons, l’alchimie de leur intrication, la fulgurance des nuances « piani » avec un son plein et rond, la rudesse des accords répétés qui portent cette émotion insondable. Du très, très grand ART. …. Ce soir la subtilité des cordes a enchanté le public. Merci aux Modigliani ! Hubert Stoecklin - Article
Bachtrack 30/06/2022 : Chanson perpétuelle et danse irrésistible : le Quatuor Modigliani et ses invités au TCE
Dumka du Quintette pour piano et cordes op. 81, les Modigliani et Frank Braley proposent une entrée en matière élégante. Le thème initial, à l’alto de Laurent Marfaing, est empreint de dignité, soutenu par un vibrato savamment dosé ; la mélodie passe ensuite de l’un à l’autre des instruments avec une fluidité parfaite et, au passage, des unissons d’une justesse et d’une homogénéité impeccables. Le violoncelle de François Kieffer est merveilleux de retenue, le piano de Frank Braley d’une douceur incroyable dans ses pianissimos : bref, un régal.
Cette beauté des textures est également ce qui fait l’intérêt des mélodies de Chausson et Duparc interprétées par la soprano Cyrielle Ndjiki Nya. … Le piano de Frank Braley, quant à lui, est limpide : ses doubles croches fluides confèrent une légèreté bienvenue, exemptée de drame, à la Chanson triste de Duparc ; inversement, ses brefs motifs thématiques étrangement solennels suffisent à instaurer l’atmosphère tragique d'Au pays où se fait la guerre.
L’Oracio del torero de Turina - … Les Modigliani savent souligner les moindres effets de l'œuvre, des trémolos scintillants aux pizzicati espiègles, afin qu’elle ne dépare pas une fois juxtaposée avec celle de Ravel…
Ravel Quatuor en fa majeur - … Dans ce répertoire qu’ils maîtrisent à la perfection, les Modigliani sont impressionnants de technique chambriste – les unissons à l’octave sont toujours éblouissants, les passages de témoin invisibles – mais aussi parce qu’ils parviennent à apporter à ce véritable tube une touche personnelle : les thèmes du premier violon dans le Vif et agité sont ici présentés dans une nuance discrète, alors que certains solos du Très lent sont au contraire étonnamment charnus ; dans les mouvements rapides, le quatuor insiste tant sur le rythme qu’on en oublie presque le travail mélodique et harmonique de Ravel pour se concentrer sur leur caractère… dansant. Clara Leonardi - Article
Sueddeutsche.de 27/05/2022 : Empfehlungen der SZ-Redaktion - Schuberts frühe Streichquartette
…Die vier Musiker - der strahlende Primarius Amaury Coeytaux, der hochpräsente 2. Geiger Loïc Rio, der ungemein intensive Bratscher Laurent Marfaing und der virtuos stabile Cellist François Kieffer - nehmen auch die frühen Stücke so ernst, wie es einem einzigartigen Junggenie gebührt. Feuriger, sinnlicher, unternehmungslustiger und lebensvoller kann man das kaum spielen. Harald Eggebrecht - Resenzion
The Strad 23/03/2022 : Modigliani Quartet Schubert - Committed playing in an all-too-rarely recorded cycle
…The appearance of all 15 works in a single slimline box from such an estimable ensemble, too, is long overdue. In addition, Mirare provides an ideal soundstage (in three venues in France, Switzerland and Germany), allowing enough space around the four players for the sound to bloom but coming in close enough that each individual instrumental line is heard with due clarity. Combine that with these players’ fastidious attention to Schubert’s markings and you have perhaps the finest possible case for these all but forgotten works….
The G major - ... a triumph from start to finish, instantly pitching the listener into the emotional turmoil of the opening Allegro’s major–minor vacillations and laying bare the harrowing nervous disintegration of the Andante. Lovers of these epoch-making and influential late works will have their favourites among the many recordings available but, for the whole story, the Modigliani Quartet proves an authoritative guide. David Threasher - Review in full
Crescendo-Magazine 17/03/2022: Les Modigliani et les quatuors de Schubert : l’évidence française - Joker Absolu ! Son : 10 Notice : 10 Répertoire : 10 Interprétation : 10
… Pour caractériser l’interprétation des Modigliani dans l’ensemble du parcours, nous privilégions des impressions globales de constantes qui animent une interprétation que l’on ne peut que qualifier d’inspirée. Les termes de spontanéité lumineuse, d’équilibre permanent et de simplicité transfigurée sont à mettre en évidence en tout premier lieu. Ils attestent du soin avec lequel les partenaires/complices cernent chacun des quatuors en lui conférant la même beauté et la cohérence de timbres et de couleurs, qui sont splendides dans leur intensité, et un chant perpétuel qui se définit à travers un climat de transparence, d’envoûtement et de dynamisme. Le souci du détail, l’écoute mutuelle, l’engagement et aussi cette volonté d’unité partagée confèrent aux onze quatuors de jeunesse la fraîcheur qui leur convient si bien, déjà marqués qu’ils sont par ce rayonnement frémissant qui va se développer dans la série ultérieure.
Il faut bien sûr s’attarder au quatrième volume, sous-titré « Etats d’âme », dans lequel le Quatuor n° 14 D 810 « La Jeune fille et la mort » énonce le drame d’une âme dévoilée, ce que les Modigliani saisissent au plus haut degré dans une version qui nous bouleverse par son élévation de ton, sans exagération des émotions, livrées presque avec pudeur ; une âpreté rigoureuse permet à ce message de la douleur de se traduire en phrasés dont la puissance sous-jacente est maîtrisée. … De son côté, le Quatuor n° 15 D 887 fait partie de l’ultime volet « Clair-obscur », avec sa dimension symphonique, sa force aussi et sa tension vibrante proche du fatalisme, que les Modigliani abordent avec la volonté de la précision. L’Andante est déchirant, et le Scherzo a ce ton éthéré qui lui donne un aspect immatériel. Du grand art, que l’ajout du poétique n° 7 D 94 et du n° 12, le Quartettsatz si intériorisé, rend encore plus impressionnant. Jean Lacroix - Article
Le Monde 11/03/2022: Schubert - Intégrale des quatuors à cordes par le Quatuor Modigliani.
… Armés de leurs archets frères, les musiciens manient avec autant de virtuosité que d’audace intuitions fulgurantes et profondeurs méditées. Beauté des timbres, sens de l’épure, inspiration libre, perfection technique, les mousquetaires schubertiens Amaury Coeytaux et Loïc Rio (violon), Laurent Marfaing (alto) et François Kieffer (violoncelle), indissolublement unis pour le meilleur, ne remportent pas seulement une bataille, mais toutes les guerres. Marie-Aude Roux - Article
Radio Classique 7/03/2022 : C’est en partie à la faveur du confinement que le Quatuor Modigliani a pu s’attaquer à ce travail herculéen. Une intégrale appelée à faire date
… Loïc Rio, François Kieffer, Amaury Coeytaux, le premier violon, et l’altiste Laurent Marfaing se sont plongés dans une musique indissociable de la vie et de l’âme tourmentée du compositeur, livrant une interprétation d’un lyrisme intense (vibrato généreux) qui conjugue la spontanéité des premiers opus à la grande arche des ultimes, d’une ampleur quasi brucknérienne. Jérémie Bigorie - Article
Pizzicato 10/02/2022: Die Schubertquartette im feinsten Gewand
So zeigen sie Schubert als tief in der klassischen Ausdrucksweise, aber souverän arbeitenden Komponisten. Da ist nichts wehleidig oder lieblich oder gar biedermeierlich. Das klingt selbstbewusst sicher und strukturiert. Dazu trägt ihr erlesenes Zusammenspiel bei, dass man auch bei anderen guten Quartetten nicht immer so deckungsgleich und fein abgestimmt hört. Hier haben sich vier Musiker gefunden, die ohne jede Schwäche miteinander kommunizieren. So erzeugen sie, hier zumindest, ein leichtes und durchhörbares Klangbild, das jede Stimme durchlässt und trotzdem als Einheit aufscheint. Das ist beeindruckend glatt, ohne fallen gelassene Maschen oder Knoten gewoben.
Translation : … they show Schubert as a composer deep in classical expression, but working with aplomb. There is nothing snivelling or mellifluous or even Biedermeier. It sounds confidently assured and structured. Their exquisite interplay contributes to this, which one does not always hear so congruent and finely tuned even in other good quartets. Here four musicians have found each other, who communicate with each other without any weakness. So they create, here at least, a light and audible sound that lets each voice through and still appears as a unity. This is impressively smoothly woven without dropped meshes or knots. Uwe Krusch - Review in full
Diapason 25/01/2022 : Biennale des quatuors à cordes : une grande fête de musique et d’amitié
Saluons d’abord un Schubert magique entre les doigts du Quatuor Modigliani. Aux côtés de l’excellent Frank Braley au piano et du non moins talentueux Yann Dubost à la contrebasse, c’est par une « Truite » vive et finement colorée que s’ouvre leur concert. Dans un équilibre souverain, avec une lisibilité absolue et dans des tempos ardents, les interprètes démontrent aisance, cohésion et justesse du goût. En seconde partie, une magistrale lecture de l’immense Quatuor n° 15, dans un registre beaucoup plus dramatique, confirme le niveau exemplaire de maîtrise et d’intégrité des Modigliani. Interprétation profonde et somptueusement dominée d’un bout à l’autre, en écho à leur remarquable intégrale tout juste parue chez Mirare. Jean-Michel Molkhou - Article
Altamusica 23/01/2022 : Biennale 2022 (2) - Asphyxiante perfection
…Juste avant la parution discographique de leur intégrale des quatuors de Schubert, les Modigliani montrent dans un programme dévolu à ce compositeur une maîtrise technique impressionnante qui s’enivre entre autres de sa perfection rythmique.
Le quintette avec piano La Truite - …Les premiers accords de l’Allegro vivace impressionnent d’emblée : l’équilibre entre les musiciens tient de la fusion parfaite, presque miraculeuse. La sonorité d’ensemble possède un brillant d’une grande séduction. Il est fascinant d’entendre combien le piano très stylé de Frank Braley et la contrebasse caméléon de Yann Dubost s’intègrent naturellement à ce quintette où personne ne tire la couverture à soi.
… l’ensemble est mené avec une énergie ailée qui ne faiblit jamais. Cette impression devient plus forte dans la seconde partie de programme avec le Quatuor n° 15….
Qu’on ne s’y trompe pas : le niveau des Modigliani est époustouflant Thomas Deschamps - Article
Télérama.fr 17/01/2022 : Folle Journée de Nantes : l’hommage du quatuor Modigliani à Schubert, loser magnifique
…Fin novembre, sous les ors du monumental hôtel de ville de Tours, nous avons assisté à une avant-première de cette intégrale (Schubert) et pu vérifier la pertinence du casting. Un son profond et nerveux, d’une belle pureté. Une exécution au scalpel, jamais ennemie de la fantaisie. Un premier violon (Amaury Coeytaux) au jeu volubile et chantant, papillonnant avec naturel, comme porté par une aisance flirtant avec l’insouciance. Une fusion réussie dans les mouvements lents, où la mélodie circule de façon ineffable d’un pupitre à l’autre. Sans oublier un parfait dosage des volumes, allant des forte massifs, francs et percussifs dans les tutti, jusqu’à des pianissimos finement ténus et magistralement tenus. La houle, le ressac, les vagues qui enflent jusqu’à des crêtes vertigineuses, puis se retirent jusqu’à l’étiage minimal, à ces estrans de silence qui souvent ponctuent la syntaxe schubertienne : les Modigliani pratiquent des loopings malins avec les nuances, chahutent l’oreille en continu. Sébastien Porte - Article
Pizzicato 29/11/2021 : Weltklasse vor kleinem Publikum: Das Modigliani Quartett im CAPE
…Das Modigliani Quartett gehört zweifelsohne zu den besten Quartettformationen der Gegenwart und begeistert immer wieder durch spannende und außergewöhnliche Interpretationen. Dass die vier Musiker keine Grenzen scheuen und bei ihrem Spiel gerne aufs Ganze gehen, das konnte man auch beim Ettelbrücker Konzert ganz deutlich spüren. Mit unheimlichem Elan stürzte sich das Quartett in die Musik von Schubert und zeigte bei diesem op. 125/2 einen sehr markanten, männlichen und virilen Komponisten. …
Quasi ideal fügte sich das moderne, einsätzige Streichquartett Nr. 3 von Bela Bartok zwischen den beiden Schubertwerken ein. Auch hier gingen die Musiker bis an Grenzen und zeigten klangliche wie spielerische Extreme auf.
Grandios im Aufbau, tief empfunden im Andante und wild im Finale, so zerrissen zwischen musikalischer Schönheit und expressiver Dramatik hat man das abschließende Werk, ‘Der Tod und das Mädchen’, selten gehört. Wie ein Teufelsritt mutete da der virtuos gespielte Schlusssatz an, der nicht nur der Interpretation das letzte i-Töpfelchen aufsetzte, sondern zugleich das spieltechnische Können des Ensembles in allen Bereichen unterstrich. …. Alain Steffen - Resenzion
Suddeutsche Zeitung 12/10/21021: Atemraubender Auftakt
Ravels Streichquartett Opus 35 -….Das Quatuor Modigliani übersetzt diese Spannung zwischen den romantisch gesanglichen Melodien und der vornehm experimentellen Rhythmik und Harmonik in ein hinreißendes Spiel mit Klangfarben. … Die unbedingte Kontrolle im Klang verdeutlicht der effektvolle Scherzo-Satz. Viel Pizzicato und Tremolo treten hier zu einem fein abgestimmten Flirren zusammen - ein unwirkliches Klangbild ist das Ergebnis. Paul Schäufele - Resenzion
The Arts Fuse 24/05/2021 : Quatour Modigliani plays Haydn, Bartók, and Mozart
…: the musical results – blazingly played and flawlessly recorded – speak for themselves. Quatour Modigliani’s new survey of string quartets by Haydn, Bartók, and Mozart is, on the one hand, an exercise in playing of unfailing elegance and warmth. …The outer movements of the Haydn (op. 72, no. 1) are spirited and rhythmically tight, the music’s bold contrasts of dynamics and tone strongly delineated. There’s an infectious rusticity in the Molinari’s playing of the Minuet’s Trio, while the finale is highly characterful.
Mozart (K. 465) - …The first movement’s pungent introduction is plenty intense …
In the minuet, the group’s playing is genial and fetchingly off-kilter while the finale is executed with sprightly energy and given an impeccable sense of shape.
Bartók’s gritty String Quartet no. 3 - ..; the cello glissandos played with a mix of textural clarity and tonal sumptuousness that’s fully absorbing. The Modigliani’s interpretation also thrives on good balances, never shying away from the density (or knottiness) of Bartók’s writing, but ably balances lucidity with momentum.…Ultimately, the qualities of the Modigliani’s Bartók reading – the terrific blend of angular, granitic playing and sumptuous lyricism; the diaphanous ensemble; the strength of tone; the “right” feel of the interpretation – connect naturally (if less dissonantly) to their Haydn and Mozart offerings. Jonathan Blumhofer – Review in full
The Whole Note 18/03/2021: CD Haydn – Bartók – Mozart
…There’s outstanding playing throughout the CD, but the Mozart, in particular, is absolutely beautiful, with clarity and warmth and a crystal-clear Allegro final movement. Terry Robbins - Review in full
Crescendo magazine 15/04/2021: Le Quatuor Modigliani radieux dans trois chefs-d’œuvre de Haydn, Bartók et Mozart
Haydn Quatuor Op. 76 N° 2 - … La vigueur est là, mais maîtrisée. Ils ne refusent pas l’expression, mais toujours dans la sobriété. Le drame peut même pointer, mais sans pathos. L’humour ne manque pas non plus, mais tout en finesse. Et puis, quelle élégance, quelle légèreté, quel soin du détail, quel équilibre !
Mozart Quatuor K. 465 « Les dissonances » - Nous retrouvons bien sûr les mêmes qualités que dans Haydn, avec une tendresse supplémentaire, inhabituelle ici, mais tout à fait bienvenue. Sans manquer pour autant de vitalité, voici un Mozart jamais nerveux, mais affable, caressant même, chantant, en un mot : lumineux. Pierde Carrive - Article
Suddeutsche Zeitung 12/04/2021: CD Haydn – Bartok – Mozart
Haydn Op. 76 "Quintenquartett", erklingt so konzentriert, lustvoll, energiegeladen und inspirationsfreudig, als sei es eben komponiert. Béla Bartóks 3. Quartett, so knapp in den melodischen Formulierungen wie vielfältig in den Erkundungen von perkussiven, den Klang verfremdenden oder überspitzenden Instrumentalfarben, verwirklichen die "Modiglianis" als umwerfendes, nahezu orchestrales Ereignis. Harald Eggebrecht - Resenzion
CHOC de Classica Mars 2021 : CD Haydn-Bartok-Mozart
... Approche millimétrée ampleur orchestrale, sonorité homogène et individisible : le Quatuor Modigliani reste le Quatuor Modigliani ! … les Modligiani répondent par un style saisissant de maturité. … Malgré des tempos pris sans précipitation, jamais le geste, altier, n’empêche l’expressivité, l’humour ou la dans : il suffit d’écouter le chant subtilement affranchi du premier violon, l’alchimie des voix intérieures et
la souplesse du violoncelle. …Fabienne Bouvet
En24news.com 25/03/2021 : Cd: The Modigliani Return To The Fundamentals Of The String Quartet With Haydn, Mozart And Bartok
A very beautiful CD has just been published where one of our best French string quartets, the Modigliani Quartet, gives us an overview of the quartet’s fundamentals around three masters, Haydn, Mozart and Bartok….
A “chamber music” conversation -
Large and high quality CD. The way the Modigliani seize the quartet “Les Quintes” is exemplary: power of the attacks, pitch of the tone, accuracy of the sound balance and that with a clarity of the musical texture which gives us to follow what is, in the true sense of the term, a chamber conversation. Roberto L. Rucker – Review in full
Musikzen 15/03/2021 : Trois éminents représentants du quatuor célébrés par les Modigliani
…Reste que dès les premières mesures des Quintes, on salue une interprétation aux sonorités fines et pointues : tel quel, ce programme concocté par le Quatuor Modigliani est une réussite. Marc Vignal - Article
Diapason Février 2021 : CD Haydn – Bartok - Mozart
…Nous admirons leur sonorité vif-argent, leur aptitude particulière à varier rapidement climats et couleurs. Leur approche du Quatuor en ré mineur op 76 nr 2 est, dès ses quintes descendantes du début, une joie de tous les instants. Les séquences s’épanouissant à partir du rythme et de la ligne mélodique ont un effet immédiat grâce à la flexibilité, la continuité dans la structure du phrasé que leur confèrent les Modigliani.
La liberté, l’aération et l’extrème transparence de la texture habitent leur vision très personnelle du Quatuor nr 3 de Bartok…..
Quatuor KV 465 de Mozart – Dans le développement du premier sujet (Allegro initial), les Modigliani mettent bien en valeur la richesse soutenue des modulations, des extensions rythmiques. L’ensemble de leur interprétation, notamment dans un mouvement lent d’une puissance quasi extatique, doit être admiré sans réserves pour son style châtié, sa lumineuse acuité. Patrick Szersnovicz
Gang-flow.com 10/02/2021 : Le Quatuor Modigliani porte haut le discours de la liberté
Le Quatuor Modigliani n’en est plus à ses débuts. C’est sans doute la raison pour laquelle son disque Haydn – Bartok – Mozart est une réussite parfaite. …Des pages pleines de vitalité créative que les musiciens du Quatuor Modigliani subliment plus encore de leur jeu harmonieux, ciselé et pétri de finesse. Quand la justesse de l’interprétation se conjugue parfaitement au sens porté par le répertoire choisi, nait un disque qui s’offre et se garde précieusement. Anne-Sandrine Di Girolamo - Article
Classiquemaispashasbeen.fr 4/02/2021 : La ligne claire des Modigliani
…Les musiciens du Quatuor Modigliani n’auraient pas pu mieux choisir leur nom, tant ils incarnent eux aussi, en tant qu’interprètes, cette capacité rare de souligner la musique par une ligne claire, une idée précise et parfaitement ordonnée du discours. …, les Modigliani ne sont pas un quatuor traditionnel. Faisant fi de la cohérence stylistique, la démonstration de force consiste à jongler sans difficulté entre polyphonie, polyrythmie et contrepoint, sans qu’on sente le moindre effort. Mieux que ça, elle permet de chercher une continuité, d’explorer le dialogue entre deux périodes si différentes. Dans la vie, plus d’un siècle sépare Mozart de Bartók. Dans ce disque ils sont voisins de piste et communiquent dans la patte sonore des musiciens.
…Chaque œuvre y est très précisément exécutée, et aucun compositeur n’est laissé à l’écart d’une interprétation toujours fidèle. Et quelle justesse ! Un diapason ne ferait pas mieux…. Olivier Delaunay
- Article
Pizzicato.lu 15/02/2021 : Wiener Klassik trifft Bartok zum Quartettspiel
Quatuor Modigliani celebrates 15 years of playing together with this release, which is formidable from all points of view. Their interaction has developed into a real ensemble sound, which in particular does not place the first violin in the foreground, but leaves unity in every moment, without therefore leading to a mushy or otherwise unclear listening impression. With a sensitive feeling for the moments in the music, they develop the compositional lines in the movements and also in the context of the work.
Some tempos may at first seem quite moderate. For example, the second movement in Haydn’s quartet, Andante o più tosto Allegretto, … At first impression, one might think that the tempo chosen by the Modiglianis is too slow, rather leisurely than jocular. But the longer one listens to their performance, even repeatedly, the more one agrees with them that they conjure up something kind here, that the music not only carries, but lets it blossom.
Bartok’s Third Quartet clearly shows that they are not only at home with classical music in the narrower sense, i.e. Haydn and Mozart, but also know how to develop their merits in more modern realms. With a modern, but nevertheless or even very cultivated style of playing and intonation, they show that the music of this composer is contemporary and yet can also be understood from a historical perspective. Pure pleasure! Uwe Krusch – Review in full
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