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Reviews JORDI SAVALL & ENSEMBLES
 

Crescendo-Magazine 29/09/2024: Jordi Savall et le Concert des Nations au Namur Concert Hall en ouverture de saison
Schubert - Symphonie n° 8 en si mineur - ….Dans le premier mouvement, l’Allegro moderato, le choix du tempo est idéal. Cela coule de source et permet à l’orchestre de nous faire une proposition hautement musicale.
Schumann - Symphonie en sol mineur - …. Une belle énergie règne avec beaucoup de caractères et d’ambiances différentes. ….Jordi Savall et le Concert des Nations redonnent du crédit et de la grandeur à cette œuvre méconnue, grâce à leur brillante interprétation.
Bruckner - Symphonie n°0 en ré mineur - … La fin de cette partie est d’une grande délicatesse. C’est une interprétation lyrique qui nous est offerte dans ce mouvement. …. Ensuite, les violons, accompagnés des vents, nous offrent un moment poignant. Le final, très contrapuntique, nous amène à une conclusion grandiose.…,  c’est un magnifique concert qui nous est offert par Jordi Savall et le Concert des Nations. L’énergie, la musicalité, les contrastes et le caractère étaient au rendez-vous. Mention spéciale pour chacun des pupitres des cordes. Le son d’ensemble de ces derniers était formidable avec une même qualité d’archet homogène. Jordi Savall a mené de main de maître son orchestre pour nous offrir un premier moment inoubliable de cette nouvelle saison du Namur Concert Hall. Thimothée Grandjean - Article

Bachtrack 4/09/2024: Jordi Savall and Le Concert des Nations: Ravel for the ages at Saint-Jean-de-Luz - …The group’s name is from François Couperin’s Les Nations, and the chamber music of that era is their core expertise. This was exquisitely demonstrated here by several such works, including Couperin’s own Plainte pour les Violes from Les Goûts réunis, the sweetly sorrowing viols of Phillipe Pierlot and Savall himself giving this noble lament an intimate feeling. …
Thus there were four arrangements, each by Savall, of the music of Ravel for the period instruments of his group. Three of these four were songs, sung beautifully by soprano Núria Rial. …
The highlight though was the best of these Ravel arrangements, a remarkable transformation of the Pavane pour une infante défunte. Adding a prefatory drumbeat, Savall deployed his old instruments in such a way that the work became both a third valid version between the familiar ones for piano and for orchestra, and an old Pavan reclaimed from its Renaissance dance origins. Played with quintessential Ravelian tendresse, … Roy Westbrook – Review in full

Gramophone September 2024: CD VIVALDI The Four Seasons (Alfia Bakieva)
Just when you think that the well of new angles on Vivaldi’s Four Seasons has truly run dry, along comes another one. This version is a first recording project from Jordi Savall’s all-female orchestra of young alumnae (aged under 39) who have emerged from the orchestral academies run by his Le Concert des Nations and the CIMA Foundation. …Album-wide, the musicians themselves serve up an attractively lightly buoyant, silvery-sounding, refined sound whose continuo combination of lute, chitaronne and harpsichord has at times an almost dulcimer-like quality to it, which feels a good match for Bakieva’s delicate, folk-tinged voicing. In The Four Seasons, Autumn is especially striking for the opening ritornello’s folky embellishments and the colourful, quiet suavity with which Bakieva plays drunk. …In short, possibly not a desert-island keeper but classily dispatched, with a sound world all its own. Charlotte Gardner – Review in full

Crescendo-Magazine 17/08/2024:  Une liturgie pacifiste au Festival Jordi Savall : « Musique et psaumes pour la paix intérieure et extérieure » - Les habiles arrangements ont permis de laisser ici et là un solo au « maestro » dont la capacité à nous émouvoir et nous attendrir est toujours extraordinaire. On peut parler d’un public acquis ou inconditionnel, certes, mais même en portant l’esprit critique à son degré le plus outrancier, l’octogénaire Savall restera toujours un de ces musiciens qu’on n’oubliera pas de si tôt, tant son jeu de viole est captivant, envoûtant. Le temple cistercien étant totalement rempli, les ovations étaient d’un enthousiasme sans bornes.  … Xavier Rivera - Article

Bachtrack 10/08/2024: Schnörkellos grimmig und mit lockerem Ernst: Jordi Savalls Neunte bei den Salzburger Festspielen - Jordi Savall, …blieb in seiner Gestik gewohnt ruhig, steuerte mit ökonomisch klaren Armbewegungen den Klangaufbau, gab unerbittlich einen drängenden Puls vor, glättet in seiner dramatisch-strengen Rhythmusrhetorik auch wieder übereilte Reaktionen.
Ein ganz anderes Kaliber die Neunte Symphonie dann, bei der die Blechbläser noch aufgestockt wurden. 20 Bläser hinter 40 Streichern: dieser Klang elektrisierte in seiner Schärfe ungewöhnlich, hier gelang den Musizierenden um Jordi Savall der große, heftig strömende Bogen, indem er die verschiedenen Sätze des Werks unter Vermeidung besonderer Kunstpausen aneinander schweißte und in rekordverdächtigen 64 Minuten Spielzeit durchlebte.
Der erste Satz begann leise und konturlos wie aus grauem Chaos des Nichts, dann meißelte Savall markant das aus Dreiklangstönen wie gezackt niederstürzende Hauptthema. Es blieb bestimmend für den Satz, im Wechsel von Dunkel und Hell, wie im Kampf zwischen Leid und tröstlicher Freude.
… Gleichsam erdenfern ließ Savall das Adagio molto e cantabile aufblühen, war die Überzeugungskraft vibratoarmen Spiels der Streicher zu bewundern. …Auch die Capella Nacional de Catalunya benötigte nur 36 Stimmen, um machtvoll und überzeugend (und ohne Noten!) die Hymne an Freude und Sternenzelt wie ein Bühnenbild aufzuspannen….. Eine fulminante Steigerung zum Finale, Standing Ovations für eine Sternstunde stimmigen Musizierens. Michael Vieth - Resenzion

Olyrix 2/08/2024: Les Muses pleurent avec Jordi Savall au Festival Peralada - Conviés à cette 38e édition du Festival Peralada, Jordi Savall et l’ensemble Hespèrion XXI, secondés par la soprano Elionor Martínez et le contreténor William Shelton, proposent un voyage musical à la cour d’Elisabeth I. … Jordi Savall dirige tout en assurant la partie de viole de gambe soprano avec dextérité et sensibilité. Natalia Timofeeva à la viole ténor et Xavier Puertas à la contrebasse, bien que plus discrets, sont également très en place dans cet ensemble d’une grande homogénéité. …Le programme en clair-obscur ne cède la place ni à la tristesse ni à la gaité, mais à un intense sentiment d’humanité et de communion par la musique. Le public, réuni sous les voutes ouvragées de l’église aura su l’apprécier : il en ressort ravi.  Pierre Giangiobbe - Article

The Classical Review 17/05/2024: CD Vivaldi – The Four Seasons – Alfia Bakieva, Jordi Savall
…Les Musiciennes Du Concert Des Nations, under Savall’s direction, consistently avoids the overly polished sound favored by some period-instrument groups. This doesn’t diminish their skill, but reflects Savall’s sonic philosophy. Here, the strings are less piercing and Bakieva, as soloist, more subtle than in ther interpretations. … However, the ear quickly adjusts to Savall’s world, appreciating the distinct characterization of each season and movement. The ensemble beautifully mimics birdsong in Spring’s first movement, while Bakieva infuses Summer’s opening movement with particular emotion. The group’s subtle dance-like touches add a delightful vibrancy. Listening to all four concertos (and added concertos) in one sitting is a cohesive and intriguing experience, sure to please fans of Savall’s previous work. Tal Agam – Review in full

Crescendo – 10 mars 2024 : Retour aux sources pour la Missa Solemnis dirigée par Jordi Savall 
Son : 10  Notice : 10  Répertoire : 10  Interprétation : 9 - Après avoir enregistré toutes les Symphonies sur instruments d'époque avec son Concert des Nations, Jordi Savall conclut son projet Beethoven par une Missa Solemnis qui ne va pas plaire à tout le monde ! Mais quelle conclusion ! Quelle apothéose !….  C’est là que la querelle des images débute car en plus d'un orchestre « d’époque », Savall s’appuie sur un chœur de seulement 36 voix ! Forcément ce choix artistique n’est pas sans conséquences dans les grands climax sonores qui jalonnent cette messe de toutes les démesures. Mais ce que l’on semble perdre parfois en puissance, on le gagne en explosivité et en souplesse. Mais le trésor de cet enregistrement c’est la méditation, les temps suspendus qui élèvent l’âme.  … Bertrand Balmitgère - Article

Ritmo Febrero 2024 : Beethoven Missa Solemnis
…  Le Concerts des Nations produce un sonido solido, pero nunca abrumador …, que encuentra su socio ideal en La Capella National de Catalunya, que canta una de las mejores versiones que he escuchado de esta obra.  El Credo y el Santus de esta grabasion nos demuestran el dramatismo y al intensidad de esta partitura.  … Ademas del conocimiento y la experiencia que Jordi Savall acumula como director, este disco nos muestra su enorme sabiduria.  Su interpretacion no es solo un disco mas en su catalogo, sino un intento bien logrado por entregamos su vision sobre la obra mas grande de Beethoven. Juan Fernando Duarte Borrero
Translation - Le Concerts des Nations produces a sound that is solid, but never overwhelming .., which finds its ideal partner in La Capella National de Catalunya, which sings one of the best versions I have heard of this work.  The Credo and Santus of this recording demonstrate the drama and intensity of this score.
In addition to the knowledge and experience that Jordi Savall accumulates as a conductor, this recording shows us his enormous wisdom.  His performance is not just another disc in his catalogue, but a successful attempt to give us his vision of Beethoven's greatest work.

Concerti 17/01/2024 : Beethoven – Missa Solemnis – Einzigartig
...Nun gibt es zwar bereits einige hochklassige, historisch informierte Aufnahmen der Missa Solemnis. Dennoch dürfte diese, was Klarheit der Diktion und instrumental-vokale Abstimmung anbelangt, ziemlich einzigartig sein. Die relativ kleine Besetzung ermöglicht Savall eine organisch durchartikulierte, quasi kammermusikalisch Stimmführung, ohne dass dynamische Kontrastierung und klangliche Drastik zu kurz kämen. Frank Armbruster - Resenzion

The Classic Review 9/01/2024: Beethoven – Missa Solemnis
… something special happens once the Praeludium begins: Savall’s tempo is slower, the orchestra playing is especially limpid and hushed as the violin solo spins a pure-toned lyrical blessing over us all. The Benedictus evokes gentle rapture, a mood that then continues into the Agnus Dei, which makes the martial brass and timpani more disruptive. Even as the choir seeks to restore calm, those muttering timpani tattoos, brittle and forlorn, suggest peace can ever really be achieved.
…There are several lean and virtuosic performances available – many may find the drama and urgency of the Gardiner, Norrington and Zinman recordings more convincing. But Savall’s approach seems to blend the two schools of interpretation outlined above into a convincing reading in which the interpretative style never draws attention to itself, but rather to the music and the text. This is a deeply meaningful reading of Beethoven’s masterpiece. David A. McConnell – Review in full

Klassiek-Centraal 26/12/2023 : Barokspecialist Jordi Savall speelt Beethoven symfonieën
… Bij de beluistering nogmaals van een fragment van die twee Cd’s was de reactie van de juryleden unaniem. Zo’n prachtige klanken, zo’n persoonlijke interpretatie hadden ze nog nooit gehoord. De opname kreeg natuurlijk een Cecilia-prijs. En als Jordi Savall met zijn Concert des Nations daarmee dan langs komt in Bozar, wil je dat live meemaken.
… dan start de zesde van Beethoven. Subliem in aanzet, nog subliemer in afwerking, waar nodig aanzwellend, nooit bombastisch, bijna ingehouden. Deze heerlijke helderheid, transparantie ten top, hebben we nog weinig gehoord. …hier natuurlijk prima muzikanten en dan nog op oude instrumenten. Wat een innemende klank kan zo’n innemende man uit zijn Concert des Nations toveren. Inderdaad heel anders dan we zo gewoon zijn bij andere orkesten. Dichter bij wat Beethoven voor ogen stond? … Elke melodische en ritmische lijn uiteen gerafeld en weer samengevoegd tot unieke klankbeelden. Het lyrische geluid van de nachtegaal en de vrolijke roep van de koekoek uit die “Szene am Bach” heb je nog nooit zo mooi door resp. fluit en klarinet horen vertolken.
Zevende van Beethoven - …Hier schreef een vitalistische componist, een werkstuk vol energie en vooral vol ritme. Raffinement en subtiliteit maken plaats voor de extroverte en flamboyante Beethoven. In uitvoering minder spectaculair ‘anders’ gebracht dan de zesde. Maar als het op ‘presto’ en ‘con brio’ aankomt én galopperende passages kan het niet overtuigender.
De zaal is natuurlijk laaiend enthousiast en Jordi Savall, nederig buigend, dankt samen met zijn orkest het publiek en zonder twijfel ook Beethoven. We krijgen nog een compleet deeltje symfonie cadeau. Roger Creyf - Artikel

Classiquenews 24/12/2023 : CD Beethoven : Missa Solemnis
…Jordi Savall (avec Le Concert des Nations et La Capella Nacional de Catalunya) exprime l’humanité et la franchise de ce témoignage dont il souligne combien l’écriture si moderne et parfois spectaculaire, s’adresse à chaque individu, plutôt qu’elle ne cherche à séduire l’élite.
La direction est claire, tendue, détaillée et analytique : un travail spécifique sur les timbres et l’équilibre de l’image orchestrale permis par les instruments d’époque ; le chef maîtrisant et le souffle colossal de l’architecture, et l’intimité déchirante du message personnel, lequel jaillit, bouleversant, du Sanctus / Benedictus. Alban Deags - Article

Culture31 1/12/2023 : Jordi Savall et Charpentier, l’accord parfait - …un magnifique et intimiste programme de musique sacrée de Charpentier dédié à la Vierge Marie. Et le miracle de douce ferveur que dégage cette musique bouleversante s’est à nouveau produit hier soir, avec la belle fusion des timbres des six chanteurs de la Cappella Reial de Catalunya et le velouté des somptueuses violes du Concert des Nations, au sein duquel Jordi Savall joue le Pardessus de viole (viole la plus aigüe) et dirige l’ensemble.
La splendide interprétation de ces neuf motets mêle avec bonheur intériorité et virtuosité, mysticisme et théâtralité. Elle culmine en fin de programme avec l’hypnotique et bouleversant Stabat Mater pour des religieuses, grâce à la simplicité étonnante de cette musique presque immobile ou les strophes se succèdent dans un dialogue entre les chanteuses situées dans la loge d’avant scène et les chanteurs restés sur scène. Les sublimes Litanies à La Vierge viennent clôturer ce concert acclamé par un public enthousiaste,….   Emmanuel Gaillard -
Article

Gramophone December 2023 : CD Beethoven Missa Solemnis (Savall)
Jordi Savall’s pacing of the Missa encompasses splendour as well as vigour…. Pivotal transitions turn on their axis patiently, so that the outbursts of ‘Quoniam’ and ‘Osanna’ (sung by the choir, not soloists) arrive with all the requisite brilliance. …
…Vibrato and coloration of voices, solo and choral, are especially well matched with each other and with the instrumental resources. A 36-strong choir more than hold their own against a 47-strong band. At every turn, voices and instruments serve the text together: tenors and lower strings planed down to chant-like homophony at ‘Et incarnatus est’; Manuel Walser and a complementary trio of bassoonists in the Agnus, probing every corner of doubt in notes and words. The whole band becomes an organ during the Praeludium, with Savall’s direction pressing a steady foot on the swell pedal. Peter Quantrill - Revieuw in full

Gramophone August 2023: CD BEETHOVEN Symphonies Nos 6-9
Chapeau to Jordi Savall and Le Concert des Nations. … Beethoven – but this is a very special release. Much as I will always love Norrington’s trailblazing recordings and Krivine’s crisp, underrated set, Savall’s may well have just become my favourite period-instrument Beethoven cycle of them all. Mark Pullinger – Review in full

Pizzicato.lu 22/08/2023 : Geographisch-kulturelle musikalische Zeitreise – CD Oriente lux
…What a great, musical, generous and humanitarian project! Jordi Savall continues his exploration of Eastern music and that of the Mediterranean together with the instrumental and vocal ensemble he founded, Orpheus 21, which brings together musicians from diverse cultural backgrounds.…In addition to his ancestral ensemble Hesperion XXI, he has Orpheus XXI, an impressive ensemble of a dozen talented musicians from diverse backgrounds who support him in his cross-cultural programs. ….Jordi Savall and his collaborators have once again put all their knowledge to the extreme to perform this program with stylistic aplomb and an absolutely perfect execution. Thus they succeeded in a geographic-cultural musical journey through time of a special kind. Norbert Tischer – Review in full

BR-Klassik 9/08/2023 : Purer Beethoven-Genuss
... Ja, so könnte Beethoven damals geklungen haben, unerhört neu, rebellisch und visionär. Le Concert des Nations realisiert das alles mit ansteckender Spielfreude und einem starken Gemeinschaftsgefühl. ... Es ist anrührend, wenn sich alle Musikerinnen und Musiker am Ende mit Savall gemeinsam verbeugen – zum Dank für den begeisterten Applaus, aber vielleicht auch aus Demut vor der Größe dieser Musik. Wo gibt es das sonst? Fridemann Leipold - Resenzion

Bachtrack 8/08/2023: Savall's Beethoven sets Salzburg aflame
Savall’s conducting is unassuming, tracing elegant baton movements, never drawing attention to himself ….
Eroica - ….Despite Savall’s economy of gesture, gunshot timpani (Riccardo Balbinutti) called everyone to attention for an energetic, boisterous performance.  The string section – just 32 of them – bit with a sinewy, chewy tone, Tur Bonet almost out of her seat, sometimes turning to spur on her violins….
There was a plangent wail to Paolo Grazzi’s oboe in the Marcia funebre, a movement that rose to savage anger before the bustle of the Scherzo and a Trio section where the three horns galumphed raucously.  The Prometheus variations in the finale were buoyant – some incredible flute articulation – and the romp to the finish line was exuberant.   … it was Beethoven played with fire and spirit, deserving of a standing ovation … but we’d only reached the interval.
Fifth Symphony - …  There were softer moments amid the bristling first movement, particularly the lyrical shaping of the brief oboe soliloquy, but this was edgy, exciting stuff.  The horns rasped in the Scherzo, while the athletic scrabbling of the four double basses drew broad smiles and jiggles from the back desk of second violins directly in front of them. 
Savall, never seeming to break sweat, introduced a moment of theatre into the finale,trompet and trombones standing for their triumphant proclamations. ….   The playing was exhilarating, the sense of exultation was infectious.  You live for concerts like this. Marc Pullinger - Review in full 

OpusKlassiek Augustus 2023 : CD Monteverdi: L'Orfeo
... De opvallend pittige toccata die naadloos overgaat in de proloog, geven de uitvoering de nodige fleur en dramatische impulsen, die al meteen de verwachtingen hoog opschroeven. …
Het daarop volgende eerste bedrijf, in feite een uitbundig voorspel tot het eigenlijke muziekdrama, wordt puur divertissement van zang en dans. Savall, die de partituur kent als weinig anderen, … Het sterkste punt van de uitvoering blijft echter het aandeel Savall en het 24 man grote (of beter: kleine) Concert des Nations. Met slechts vijf strijkers, acht blazers (waarvan vijf op de trombone) en nog eens acht man in het basso continuo blijkt dit een perfect reagerend ensemble dat het geniale van Monteverdi's muziek een altijd weer verrassende expressiviteit verleent. Paul Korenhof - Recensie

ClassiqueNews 15/07/2023 : CD Mozart Requiem
…Jordi Savall offre une lecture droite, sans fioriture, à l’allant imperturbable ; tout file, simple et recueilli, avec un travail sur l’acuité rythmique (Tuba mirum puis Rex tremendae), l’articulation pointée du texte (du meilleur effet dans le Lacrymosa lequel n’est donc pas le dernier épisode couché sur le papier par Mozart)… Au souffle du Lacrymosa, sa peine profonde et majestueuse, succèdent l’agitation presque panique du Domine Jesu, première arche de l’Offertorium ; surtout le dramatisme collectif, chevauchée éperdue, elle aussi d’un haut tragique de la dernière section de l’Hostias.
…L’articulation engagée du chœur, le profil individualisé du quatuor des solistes, la direction, sobre et claire de Savall réalisent in fine une lecture souple et sincère du Requiem, sans les emphases habituelles. De sorte qu’il sert dans un respect estimable ce caractère « pathétique » souhaité par Mozart, à la fois direct et juste. Il y est question de la douleur (Recordare), de la puissance divine (Dies Irae, puis Rex tremendae) mais aussi d’une prière strictement humaine, qui interpelle et invite à l’espérance dans la lumière (l’énergie tendre du Benedictus). Lucas Irom -
Article

RondoMagazin 8/07/2023 : Responsive image –  CD Mozart  Requiem d-Moll KV 626
…  Es ist eine der geschlossensten, im Detail genauesten und spirituellsten Deutungen des Requiems, die ich je gehört habe, und von einer ergreifenden Schönheit und einem auratischen Klangzauber, der die hier anvisierte Sphäre zwischen Diesseits und Jenseits in einer einzigartigen Kombination von Disziplin und Intensität, von Klarheit und fließender Lebensenergie ausleuchtet, und so auch das tiefe Geheimnis von Mozarts Opus ultimum bewahrt und schützt.. Attila Csampai - Resenzion

BR-Klassik 1/07/2023 : Album der Woch -  Jordi Savall dirigiert: Mozarts Requiem
… Dem katalonischen Dirigenten Jordi Savall ist mit seiner Capella Nacional de Catalunya und dem auf Originalinstrumenten spielenden Concert des Nations eine unglaublich kraftvolle Interpretation gelungen. …Mit zupackenden, pulsierenden Tempi, aber nie motorisch, sondern immer sehr körperlich, atmend, mitreißend. …Eine herausragende Aufnahme. Bernhard Neuhoff - Resenzion

Olyrix 23/05/2023 : Étincelante Messe solennelle de Beethoven par Jordi Savall à la Philharmonie
…Il faut dire que le chœur de La Capella Nacional de Catalunya démontre ce soir des trésors de rigueur, de souplesse et surtout, d’énergie. Le public est visiblement conquis par tant de dynamisme, dynamisme qui cependant ne manque ni de la rigueur, ni de la souplesse exigée par l’œuvre. Réparties en demi-cercle tout autour de la scène, les voix se répondent avec précision et clarté dans le Kyrie, impressionnantes ensuite dans la chevauchée du Gloria où elles donnent vie à la musique dans un éclatement de couleurs dû à la richesse de ses contrastes, éclatement qui d’ailleurs, n’enlève rien à l’intensité et à la tension, même dans les moments les plus piani, empreints de grande délicatesse.
Le Concert des Nations lui aussi se caractérise par une grande expressivité dans la moindre vibration, demeurant cependant dans la netteté et surtout, persévérant la solidité fondamentale nécessaire à l’interprétation. Jordi Savall opte quant à lui pour une direction à la fois fluide, leste, précise et directe, simple en apparence même dans son détail et son raffinement, lui-même étant presque imperturbable, laissant la musique parler d’elle-même sans la contraindre….
Agnus Dei dont le chœur reprend avec grandeur, en écho, le « miserere nobis », avant de s’arrêter enfin sur « dona nobis pacem » et sur ces derniers mots, la messe de Beethoven s’achève et le public explose à son tour en applaudissements qui n’en finissent pas, … Lara Othman - Article

Concertonet 22/05/2023 : Ferveur catalane - Beethoven : Missa Solemnis en ré majeur, opus 123
Missa Solemnis, On pouvait craindre, notre oreille étant habituée aux grandes fresques orchestrales et chorales, que l’interprétation de ce soir pècherait par une certaine sécheresse, voire par une inévitable petitesse sonore, contaminée presque par certains réflexes ou jeux baroques. Etrangement peut‑être, il n’en fut rien et Jordi Savall aura finalement signé ce soir une superbe version dominée par une ferveur communicative, ferveur sublimée par le geste du chef catalan.
La ferveur, on l’a immédiatement entendue dans le chœur de La Capella Nacional de Catalunya, admirablement prepare par Lluis Vilamajo. …, les trente‑six choristes furent toujours excellents, capables des plus vifs emportements comme des plus infinies finesses que requiert cette partition si délicate. La ferveur, on l’a également eue dans l’orchestre…Le plaisir des musiciens de jouer ensemble (les regards de la violoniste Alba Roca, le jeu plein d’entrain du flûtiste Charles Zebley, qui s’illustra en particulier dans ce passage presque surnaturel du « Et incarnatus est », la verve du timbalier Riccardo Balbinutti...) était patent et communicatif. …
Jordi Savall ….dirigea l’ensemble avec beaucoup d’attention, veillant ostensiblement à la bonne mise en place de tout son monde ;…..Jordi Savall nous aura convaincu sans grand mal par son élan, son sens du mouvement et sa ferveur, palpable pour tout un chacun ici présent. Sebastien Gauthier - Article

Pizzicato 15/03/2023: Philharmonie Luxembourg: Jordi Savall und die Naturgewalten
… Le Concert des Nations präsentierte sich in blendender Verfassung, …. Savalls Kunst besteht u.a. darin, immer genau den richtigen Duktus zu finden. Das merkte man sehr schön bei Telemanns Wassermusik, Hamburger Ebbe und Fluth, bei dem sich melodiöser Fluss und rhythmische Akzente perfekt ergänzten. …
Auch Christoph Willibald Glucks Ballet pantomime Don Juan, ou le Festin de pierre war ein purer Hörgenuss. … Le Concert des Nations, und das merkte man in jedem Takt, ist ein eingeschworenes Team, das auch an diesem Abend perfekt funktionierte. Savall selbst brauchte nur noch die Ideen zu geben und das Ensemble reagierte schnell und präzise. Klanglich ausgewogen, spieltechnisch atemberaubend und von der Werkauswahl wieder einmal hochinteressant: ein Konzert der Sonderklasse. Alain Steffen - Resenzion

Crescendo-magazine 31/01/2023 : Le Codex Las Huelgas visité par Jordi Savall, un probable objet de discussions
L’infatigable Jordi Savall (°1941) ajoute à son énorme discographie sa propre version musicale du Codex Las Huelgas « à partir du manuscrit et de consultations des transcriptions de Higini Anglès et Juan Carlos Asensio ».
….Savall prend en effet une grande liberté imaginative dans l’instrumentation de ces pages religieuses en les surchargeant de flûtes, luth, vielle à roue, cloches, harpe et autre orgue portatif. On pourra préférer plus d’austérité, choix adopté ailleurs dans la discographie. Les puristes pourront même en faire un débat. Il n’empêche qu’il est difficile de résister à une atmosphère qui crée chez l’auditeur une sensation de beauté sereine. Notre cotation de l’interprétation se situe donc, en toute logique, dans la seule optique personnalisée de la version de Savall. Au-delà d’un bémol pour son instrumentation très ornée, elle nous touche profondément sur le plan vocal.  Jean Lacroix - Article  - Son : 9  Notice : 10  Répertoire : 10  Interprétation : 8

Resmusica 30/12/2022 : La Création de Haydn par Jordi Savall, le premier oratorio profane
Jordi Savall avec son ensemble légendaire nous livrent une vision éclatante et solaire du célèbre oratorio de Haydn.
…Baignée de lumière, l’interprétation de Jordi Savall démontre une recherche de timbres, de couleurs, de climats, ainsi qu’une conception dramatique des plus soignées. Il met parfaitement en lumière la structure de la partition en trois parties mettant en scène les éléments, les animaux, l’homme et le paradis terrestre à partir du récit biblique, d’un commentaire lyrique avec les airs solistes, puis un chœur de louange. Le chef souligne le rôle moteur de l’orchestre qui tient magistralement le récit dans son déroulement thématique, assisté d’un piano-forte qui soutient la partie récitative. Tout à son avantage, le Concert des nations s’en donne à cœur joie avec des cordes soyeuses à souhait et des cuivres flamboyants. …Alain Huc de Vaubert - Article

Gramophone November 2022 : SCHUBERT Symphonies Nos 8 and 9 (Savall)
…Following on swiftly from a highly acclaimed Beethoven cycle, Jordi Savall and Le Concert des Nations now offer a period-instrument coupling that combines the best of all these worlds. … The ‘Great’ C major is brought to life in all its moods, with due appreciation of its expansiveness but without stinting on the opportunity to let the multiplicity of accents and sforzandos really bite. The ensemble remains solid even in the motoric, stamina-sapping string figures that propel the finale of the Ninth. The Unfinished is presented as a satisfying two-movement closed form, in contrast to Jacobs’s open-ended reading, which seemed to imply the need for a scherzo and finale. For a persuasive period-instrument recording of these two great works that nevertheless takes nothing for granted, this may well now be the ideal choice.  David Threasher - Review in full

OpusKlassiek Oktober 2022 : CD Gluck: Don Juan – Sémiramis
..Die Fandango zegt in muziek meer over de uitvoering door Jordi Savall en zijn Concert des Nations dan woorden kunnen uitdrukken. In praktische zin kan dat gelukkig wel: Savall kiest ervoor om die typisch Spaanse dans op te fleuren met een gitaar en castagnetten. Juist daardoor ontstaat een theatrale sfeer die andere opnamen ontberen. Het is een klein wonder hoe de toevoeging van een gitaar en een chitarrone aan het continuo de couleur locale aan de noten van Gluck toevoegt, zelfs wanneer we niet weten of Gluck ze destijds bij de première in Wenen toepaste. De kers op de taart is de ingelaste omineuze paukenroffel bij de ondergang van de Don.
Sémiramis - …Savall en zijn manschappen hebben hoorbaar plezier aan deze hier en daar (vooral voor de strijkers) uiterst virtuoze noten. Siebe Riedstra – Artikel

Musikzen 6/10/2022 : Mystère de l’intériorité - Jordi Savall dans le secret de Schubert
La Symphonie n° 9 « La Grande », dont le chef observe les reprises trop souvent ignorées, nous mène elle aussi hors des sentiers battus, mais d’une manière plus immédiatement convaincante : davantage de ressassement dans les deux premiers mouvements, pas de grands effets mais une alternance marquée de méditation et d’affirmation de soi (ponctuée par des timbales très présentes), débouchant sur un "Scherzo" fiévreux et un "Allegro vivace" plus obstiné que péremptoire…Superbe travail d’orchestre, … François Lafon - Article

Pizzicato 30/09/2022 : CD Schubert, Savall und Furtwängler als Pate - … When it comes to Schubert, it’s been a long time since I’ve heard such an exciting interpretation as that of the 9th Symphony under the electrifying direction of Jordi Savall.  It’s high-pitched, and the heavy pathos that makes this work so dangerous is reduced to an acceptable level here, even though Savall approaches the Ninth quite sonorously and with many effects.  Of course, historically informed performance practice plays a major role, but Savall cares for the musicianly element and a natural pulse.  Alain Steffen – Review in full

Resmusica 29/09/2022 : La flamboyance des ballets scéniques de Gluck par le Concert des Nations - Dans cette proposition discographique, l’engagement et l’énergie font foi, … Les traits vivaces et nerveux des cordes, la diversité de l’instrumentation des vents avec des cuivres incisifs, tout autant que des cordes pincées et des percussions  offrent une énergie fougueuse mais où la caractérisation des nuances n’est toutefois pas oubliée. L’immédiateté du discours musical révèle également une lecture analytique du drame qui se joue, l’envoutement mélodique et rythmique du tableau des enfers mettant en exergue l’art dramaturgique de Gluck.
Sémiramis -… Dans la même continuité, les contrastes ne peignent pas seulement la narration, mais bénéficient sous le regard de Jordi Savall d’une lecture plus profonde en intensifiant … … Les contrastes et les tensions sont pleinement empreints de dramaturgie, ponctués par les états d’âme de la reine Sémiramis que le Concert des Nations retranscrit avec la même vivacité que dans l’œuvre précédente. L’intensité de l’horreur et de l’effroi jaillissent dans chaque trait de l’orchestre. Charlotte Saulneron - Article

Crescendo Magazine 16/09/2022 : Jordi Savall : énergie et vitalité pour les ballets-pantomimes de Gluck - Son : 9    Notice : 10    Répertoire : 10    Interprétation : 9 - …Avec le Concert des Nations, le chef espagnol fait vivre l’action de ce Don Juan comme si c’était une histoire racontée en images musicales, que l’on peut suivre avec précision grâce au texte inséré dans le livret (en six langues !), donnant ainsi la possibilité au mélomane de se créer son propre théâtre intérieur. Il y a chez Savall un savant mélange d’action chorégraphique et de portée métaphysique, avec une sensualité parfois teintée d’ironie qui se traduit par des traits dynamiques, un relief nerveux et une vitalité débordante. A tel point que l’on arrive à la Danse des Furies tout étonné d’être déjà au dénouement du châtiment. L’orchestre énergique, tout en nuances et en suggestions, est mené avec un allant (les cors, les tempêtes de cordes) qui emporte l’adhésion. Jean Lacroix - Article 

The Times 6/07/2022: Review CD Gluck  
We stay in the 18th century for the latest release from Jordi Savall and the merry musicians of Le Concert des Nations. Two attractive and ingenious “ballet pantomimes” by Gluck reflect ballet music in transition, moving from the dance divertissement to music following a narrative line.
Listening to the highly charged Semiramis is like absorbing a film soundtrack with eyes closed. Action and characterisations matter less in Don Juan, though there’s no doubting where the hero ends up, tossed into hellfire by demons. The playing throughout is exemplary, delightfully colourful and driven along with a natural bounce. Albums like this may not change the world, but they definitely make life worth living. (Harmonia Mundi; Alia Vox). Geoff Brown – Review in full

ClassiqueNews 21/06/2022 : CD GLUCK : Don Juan, Semiramis
…Dès la sinfonia d’ouverture, s’entend le chant électrisé de la guitare, doublant les cordes qui porte avec beaucoup d’acuité expressive l’élan,…Ce que souligne la musique ici c’est après la vanité et la morve supérieure du héros, son effondrement psychique, la conscience de sa finitude face aux gémissements des âmes impies comme lui : la séquence exprime cette chute existentielle dans la violence de l’orchestre, cordes et cuivres mordants, fouettés, incisifs et sinueux. Les cors sont mis en avant, et les bois percutants, emportés par la tempête des cordes, en un cataclysme qui s’étire et s’allonge jusqu’à l’expiration / l’expiation du pêcheur vaniteux. …
Jordi Savall en gluckiste irrésistible :
Les ballets fantastiques d’Angiolini,
La musique frénétique et psychologique de Gluck

Fort de ce constat, serviteur d’un temps dramatique autant que psychologique (grâce à la somptueuse musique de Gluck), Jordi Savall prend indéniablement plaisir à ciseler les couleurs et les timbres gluckistes pour intensifier comme caractériser chaque séquence. Il soigne le rire des cors, la fièvre des cordes, le chant argenté des bois. Ce travail sur la vivacité des timbres est évidemment permise par l’orchestre sur instruments d’époque, Le Concert des Nations, collectif d’individualités formidablement bien électrisées sous la coupe du maestro plutôt inspiré par ce répertoire. La musique de ballet, évidemment profite ici du génie de Gluck ; mais elle regorge de teintes et nuances qui en fait une remarquable tapisserie sonore, digne de l’opéra, comme des chefs d’oeuvres symphoniques de la fin du siècle (Haydn, Mozart…). Du Gluck pur et historiquement percutant. Saisissant. Hugo Papbst - Article

Le Monde 19/06/2022 : CD Haydn – Die Schöpfung
Enregistrée en mai 2021, cette nouvelle production discographique de Jordi Savall plonge au cœur d’une « création du monde » pétrie de l’esprit des Lumières. Mais, bien que l’avènement de l’homme soit le couronnement du projet divin, ce n’est pas aux voix mais à l’orchestre, moteur d’un univers en évolution, que le chef donne en quelque sorte la primeur. En témoigne une introduction particulièrement travaillée, dont le sens du détail et celui du mystère dramaturgique excèdent la singularité des effets instrumentaux, certes géniaux, censés symboliser le chaos. … Sous la direction du maestro catalan, l’excellent trio de jeunes chanteurs (Yeree Suh, Tilman Lichdi, Matthias Winckhler) entièrement voués à la musique se fond dans la masse que composent une Capella Reial de Catalunya d’une homogénéité remarquable, et un Concert des Nations tout en ferveur et nuances. Marie-Aude Roux - Article

Concertonet 13/03/2022:  “Beethoven: Révolution, Volume 2”
…, it is the last work in the series—the Symphony nº 9, the “Choral”—which took my breath away. Here, Savall pulls the plug, and the genie flies out of the bottle. The experience is magical, divine and illuminating. You will never hear the Ninth the same way again. … In that first movement we are either lost immediately in a quagmire of bored indifference or electrified as we are drawn into a world in which great myths bespeak our origins: the Golden Fleece, the Gold Chain of Obatala, the Dao as the mother of all things, a Garden of Eden fecund with apples and snakes. In this recording, it’s all there, the soundtrack to our evolution.… The chorus—La Capella Nacional de Catalunya—similarly blends with the instrumentalists of Le Concert des Nations to create a triumvirate of connections whose product is a brilliant exposition of Beethoven’s ideas etched in the rhythm of the composer’s heart.… Jordi Savall’s Beethoven is speaking to us in the deepest recesses of our collective soul. We need only lower our defenses and listen.  Linda Holt - Review in full

Crescendo-Magazin 3/03/2022 : Beethoven au temps de la pandémie avec Jordi Savall
Son 10- Livret 10- Répertoire 10 - Interprétation 10
Avec la Septième - … Il y a ici un enthousiasme qui bouscule tout devant lui et fait sentir le côté rugueux et expérimental de la musique, avec des sonorités faites de couleurs primaires où les cors braient, les trompettes crépitent, les cordes graves grondent, alors que les bois jouent avec grâce et naturel. La façon dont Savall réussit à n’en faire jamais trop ne laisse d’impressionner.
… On admire ici le bel étagement des plans sonores et la finesse du travail sur l’articulation du quatuor.
La Neuvième Symphonie - … Le chef s’y montre ferme mais sans brutalité, exposant avec calme et patience les beautés et la profondeur de la musique, … Très rapide lui aussi, le Molto vivace donne à entendre un orchestre plein de vivacité avec des cordes toujours sur le qui-vive et offre un mélange de tension et de transparence ….
L’Adagio ne traîne pas, ce qui n’enlève absolument rien à sa profonde beauté. On n’est pas ici dans la mystique, mais bien dans la musique -et c’est très bien.
Pour le Finale - … L’orchestre, le choeur et les quatre excellents jeunes solistes vocaux s’acquittent parfaitement de leur tâche, guidés par un Jordi Savall qui parvient à instiller une vie palpitante et une chaleureuse bienveillance dans cette musique qu’on croyait si bien connaître. On l’aura compris : ce cycle beethovénien est à connaître absolument et s’impose aux côtés des meilleurs. Patrice Lieberman - Article

The Classic Review 24/02/2022 Beethoven – Symphonies 6-9
The orchestral playing in all four symphonies is stupendous. …As in the previous volume, the heterogeneous pungency of the sound, especially in the strings is distinctive. …… This is playing of passionate intensity, great beauty, and sonorous character.
… Savall has given us a new, deeply considered, wonderfully vibrant and emotionally transforming set of the symphonies that is absolutely life affirming.  David A. McConnell - Review in full

Classiquenews Le Clic 15/02/2022: Beethoven Symphonies : 6, 7, 8 et 9
Plénitude poétique et spirituelle - Nerf expressif, vitalité collective - le Beethoven captivant de Jordi Savall
La n°6 « Pastorale » .. Le souci de communier et de partager se réalise dans une texture sonore globale qui coule comme une onde vive et trépidante, dont le fini, superbement oxygéné, respire la plénitude du motif, sa perception directe, sa restitution naturelle et franche. …
La 7è trépigne par son acuité martiale, sa tonicité collective ; son entrain d’une fabuleuse efficacité musicale et dramatique. Bois et cuivres dansent, exultent ; chacun exposé avec une individualité assumée; où scintillent et mordent les cors et trompettes…
La 8è, exaltation du mouvement, … toujours avec une clarté polyphonique et contrapuntique qui permet aussi de réécouter les séquences différemment à ce que nous pensions connaître.
Enfin la 9è, testament fraternel qui porte très haut les couleurs …L’Adagio est une ample respiration profonde, grave; infiniment tendre, avant la déclaration franche de l’ode à la joie finale, porté par une ardeur à tous les pupitres, avec l’exaltation précise et intense pour chaque soliste et pour le choeur autant galvanisé par le chef catalan.
On ne peut s’incliner devant une telle réalisation; qui vient opportunément compléter, elle aussi de façon captivante, le premier coffret des symphonies 1 à 5. Lucas Irom -  Article

Crescendo Magazine 4/02/2022: Jordi Savall illumine La Création de Haydn
S’il fallait définir par un seul adjectif la conception de La Création par Savall, c’est celui de « lumineuse » qui s’imposerait. Dès Le Chaos initial, qui n’est ni fracassant ni démesuré mais semble installer un miracle sonore, avec des cuivres dont la tension vitale est contrôlée comme si elle dévoilait un mystère,…
On parlera, pour ce qui est des instruments, d’une fraîcheur dynamique, d’un élan et d’une ardeur communicative, avec des cordes nettement affirmées et des cuivres fringants. On perçoit derrière toute cette clarté qui confine parfois à la transparence une cohésion profonde et engagée. …..Quant aux chœurs, on ne peut que reconnaître à Jordi Savall l’intelligence sensible d’avoir attendu avec sagesse ce bel ensemble qu’il appelait de tous ses vœux. Une telle splendeur, accompagnée d’une absolue justesse et d’une projection de chaque instant où l’homogénéité s’ajoute à la cohésion, relève du prodige sonore.
. …On placera cette réalisation exemplaire au tout premier rayon des versions de La Création, d’autant plus que la qualité technique de l’enregistrement est une vraie réussite. Jean Lacroix - Article 

Limelightmagazine 5/01/2022 : Haydn The Creation
Jordi Savall’s 80th birthday celebrations have been marked by acts of homage to works for which he has had special affection. … Opting for relatively modest forces (a chorus of 20 and orchestra of 36) Savall presents a thoughtful, historically informed account with elements of beauty and charm.
Foremost amongst these is the rich sonority and engaged playing of Savall’s orchestra, Le Concert des Nations. From the opening Representation of Chaos, there is not only a sense of entering into the drama of the creation story, but of being transported into Haydn’s sound world. Tony Way - Review in full

Fanfare January/February 2022 : CD Révolution : Symphonies 6 à 9 - A stunning completion to a triumphant journey, and a compulsory purchase!
…This new recording completes a Beethoven Symphonies set that represents, in my opinion, not only the greatest interpretation of these iconic works ever set down, but also a genuine landmark in the history of recording itself.
The recording of the "Pastoral" symphony here is glorious, …. this performance graduate from the excellent—up until then—to the exceptional. I have never heard these movements played better, with all the principal winds, in particular, quite stunning in their color, technical proficiency, wit, and nuance. The detail in the lower strings in this recording is tremendous, and the timpani is very present and dramatic when required, …
Moving on to the iconic Seventh, things are perhaps even better. Mostly. In the first movement's Introduction, tempos are spot on, and there is a delightful interplay between the "dramatic" and the "cajoling" that many performances seem to miss. This leads into a Vivace that also seems perfectly paced, with the horns quite magnificently heroic in their big moments. There is a freshness and a dynamism to the playing here that is enormously impressive. … The wonderful bass ostinato that drives the movement towards its end is tremendous here, and the movement closes in exultantly triumphant fashion.
Ninth symphony  - … The first movement is tremendously intense and exciting, especially in the development section, where the low strings shine new light on just how visionary was Beethoven's incredible imagination with regard to scoring. The second movement, too, is outstanding. … It is the detail and the constant interplay of contrasting tone-colors that stands out in this performance, … William Kempster - Review in full

OpusKlassiek December 2021 : CD Haydn: Die Schöpfung
Een uitvoering van Die Schöpfung staat of valt met de stilering van Haydns coloristisch getinte ingevingen. Het pastorale, idyllisch en schilderachtige (de term 'naïef' komt wat dit betreft niet uit de lucht vallen) vraagt evenveel engagement als het chaotische of monumentale in dit op muziek gezette scheppingsverhaal. Wat alles te maken heeft met wat ook wordt verlangd: een goed gevoel voor proportionaliteit
Daaraan geen enkele twijfel: Jordi Savall zorgt voor een gedenkwaardige uitvoering dankzij een uitermate frisse benadering, mede door de uitstekend gekozen tempi en de vele met zorg aangebrachte expressieve accenten. Historiserend, gedetailleerd, rijk uitgedost en bont gekleurd. Zoals er ook met grote overgave gemusiceerd, met het koor en orkest excellerend in afwisselend uitbundigheid en beschouwing, aangevuld met de presence van de verschillende 'Naturlaute' die eveneens vlekkeloos uit de luidsprekers komen. Aart van der Wal - Artikel

Musicframes.nl 22/12/2021 : Schitterende Schöpfung door La Capella Reial de Catalunya olv Jordi Savall
... De uitvoeringen van Jordi Savall en het La Capella Reial de Catalunya staan altijd garant voor transparantie en bevlogenheid. De muziek op deze dubbel-CD klinkt fris, helder en straalt rust en zekerheid uit en krijgt een extra lading door het gebruik van authentieke instrumenten. … Sinds de première in 1798 wordt Die Schöpfung jaarlijks uitgevoerd in Wenen, waarmee bewezen wordt hoe tijdloos het werk is. De excellente uitvoering van het orkest met solisten o.l.v. Jordi Savall bewijst dat evenzeer! - Mattie Poeles - Artikel
English version
... Jordi Savall‘s performances with his La Capella Reial de Catalunya always guarantee transparency and enthusiasm. The music on this double CD sounds fresh, clear and radiates peace and certainty and is given an extra charge through the use of authentic instruments. …Since its premiere in 1798, Die Schöpfung has been performed annually in Vienna. That proves how timeless the work is. The orchestra’s performance with soloists conducted by Jordi Savall proves this as well. Excellent music! Mattie Poeles - Review in full

Classiquenews.com 13/12/2021 : CD  Haydn - La Création
…D’une exceptionnelle cohérence artistique, la lecture de Jordi Savall élabore une vision à la fois distanciée (cuivres lointains dès l’ouverture, dans le chaos primordial) et aussi profonde et très poétique. Il fait de la partition, un manifeste inondé de lumière, le prolongement des oratorios de Haendel ….Le chef soigne le continuum harmonique comme clé d’accès et comme voûte de tout le cheminement de l’ombre inquiétante à la lumière divine. Savall souligne combien le génie de Haydn triate à sa façon les grandes masses chorales haendéliennes ; y fusionne l’énergie martiale de Beethoven et aussi la grâce tendre de Mozart …
… Savall sculpte lui aussi par son orchestre ductile, l’homme accompli dont Haydn met en musique la nature idéale, connectée au monde et aux animaux nouvellement nés. Le chef montre aussi à quel point l’écriture musicale, le chant et la parole des instruments, inscrivent le miracle sonore comme une manifestation tangible de l’harmonie universelle. Remarquable lecture. Hugo Papbst - Article

Crescendo Magazine 9/09/2021 : La Passion de Tomás Luis de Victoria par Jordi Savall : quand le mysticisme est au rendez-vous - Son : 10    Notice : 10     Répertoire : 10    Interprétation : 10
…On ne soulignera jamais assez l’apport magistral de Jordi Savall à la musique de la Renaissance (pour ne citer que cette période-là). Cette fois encore, le résultat est confondant.….Fervents, les chanteurs de la Capella Reial de Catalunya et les instrumentistes d’Hespèrion XXI traduisent l’univers du compositeur avec une émotion que l’on ne peut que partager, entre élans de clarté, intimité subtile et beauté immatérielle. L’audition en continu provoque même une sorte de sensation hypnotique, qui relève autant du sentiment religieux que de la magie exercée par les versets polyphoniques…. On dirait que le don du surnaturel planait avec bienveillance sur ces concerts captés avec grand soin, dans un chaleureux contexte sonore. Une expérience à portée profondément religieuse, certes, mystique sans doute, mais qui revêt aussi le manteau d’une approche métaphysique intemporelle et qui s’adresse à chacun d’entre nous. Admirable ! Jean Lacroix - Article

Resmusica 18/07/2021: La passion de Tomas Luis de Victoria selon Jordi Savall
Grand spécialiste de l’art musical espagnol, Jordi Savall revient à Tomàs Luis de Victoria avec un nouvel album consacré aux Offices de la semaine sainte : une œuvre d’une grande force spirituelle et d’une beauté pure, portée par une interprétation émouvante et passionnée.
….le chef catalan s’entoure une nouvelle fois de ses fidèles musiciens de la Capella reial de Catalunya et de Hesperion XXI. Le chant grégorien monodique qui se glisse tout au long de l’œuvre, tel un fil conducteur parmi les versets polyphoniques, est somptueusement assuré par Andrés Montilla-Acurero. lluis Villamajo a patiemment préparé l’ensemble vocal suivant les règles du chant ancien. La couleur méridionale des voix apporte une authenticité palpable qui fait de cette version une référence tant musicale qu’historique. Frédéric Muñoz - Article

Resmusica 18/07/2021: La passion de Tomas Luis de Victoria selon Jordi Savall
Grand spécialiste de l’art musical espagnol, Jordi Savall revient à Tomàs Luis de Victoria avec un nouvel album consacré aux Offices de la semaine sainte : une œuvre d’une grande force spirituelle et d’une beauté pure, portée par une interprétation émouvante et passionnée.
….le chef catalan s’entoure une nouvelle fois de ses fidèles musiciens de la Capella reial de Catalunya et de Hesperion XXI. Le chant grégorien monodique qui se glisse tout au long de l’œuvre, tel un fil conducteur parmi les versets polyphoniques, est somptueusement assuré par Andrés Montilla-Acurero. lluis Villamajo a patiemment préparé l’ensemble vocal suivant les règles du chant ancien. La couleur méridionale des voix apporte une authenticité palpable qui fait de cette version une référence tant musicale qu’historique. Frédéric Muñoz - Article

OpusKlassiek Juli 2021 : CD Victoria: Officium Hebdomadae Sanctae (Rome 1585).
Waar de passiemuzieken van o.a. Bach en Telemann op de voorgrond staan, worden die van de 16de- en 17de-eeuwse componisten slechts karig of zelfs in het geheel niet bedeeld, wat zelfs voor die van Schütz geldt. Maar wat ‘live' ontbreekt, daar wordt in ieder geval in discografisch opzicht in voorzien; en dan ook nog in absolute topuitvoeringen. Dat geldt ook voor de uitvoering van dit grootse werk van Victoria, waaraan nu ook Savall met zijn uitgelezen ensembles La Capella Reial de Catalunya en Hespèrion XXI een onuitwisbare bijdrage heeft geleverd. Wie over een surround-installatie beschikt kan zich laten onderdompelen in onzegbare klankschoonheid, maar ook wie zich moet ‘behelpen' met slechts stereo zal niet kunnen ontkomen aan zoveel hierin opgetaste luister. Aart van de Wal - Recensie

Granada Hoy 6/07/2021 : Savall desata los elementos en un magistral concierto
Savall equilibró los efectivos tímbricos de Le Concert des Nations y creó un sonido orgánico en todo momento, incluso en los momentos iniciales de la obra en los que se busca ese clúster sonoro, preciso y potente, algo digno de mención pues todo músico sabe que no hay nada más difícil de afinar que la disonancia. …Gonzalo Roldan -   Review in full

Idéal 1/07/2021 : Le Concert des Nations enciende el Carlos V - … Si hay que destacar algún número –solo se interpretaron siete de los doce originales–, la delicadeza de la 'Sicilienne', pura seda con un diálogo entre trompas y violines, con estas dejando la última nota en el aire. Los tres últimos números nos transportaron directamente a las fuentes de Versalles. Los caprichos del agua en un día de sol se dibujaron anoche en las fuentes de la Alhambra. En resumen, nada de calentamiento: directamente a lo más alto.  José Antonio Munoz - Review in full

ResMusica 27/06/2021 : Harmonieuse Création de Haydn par Jordi Savall à la Saline Royale
… Le geste apaisé de Jordi Savall délègue les effets de manche à ses instrumentistes du si bien nommé Concert des Nations. Effets attendus (timbales, bois, et même cors à la partie toujours redoutable) et bien là, mais ce qui frappe surtout, une fois lancée l’autorité du stupéfiant portique introductif, c’est la cohésion et la sonorité soyeuse des cordes. Un séduisant piano-forte donne poids à la partie récitative, et profondeur à une lecture discursive et constamment musicale. Le très long duo d’Adam et Eve est pesé avec un humour quasi-vaudevillesque comme avec la plus touchante émotion. Le chœur final, que l’on est parfois tenté de considérer comme en-deçà de ce qui a précédé, se hisse en majesté à la hauteur du Chaos introductif.
… Le concert, suivi avec la plus grande ferveur, se clôt, une heure trois quarts plus loin, avec un triomphe de plus pour Jordi Savall qui, à bientôt 80 ans (et au moins le double de concerts par an) vient d’ajouter une de ses plus belles pierres à l’édifice haydnien.  Jean-Luc Clairet - Article

Musikzen 9/02/2021 : Ferveur et finesse - Jordi Savall et la sérénité d'un Bach plein d'espérance
…L’interprétation est puissante, fervente, avec un chœur et un orchestre impeccables, et une mise en évidence particulièrement remarquable des dialogues entre chanteurs et instruments solistes, comme des éclairs de lumière au milieu de ce chant d’espérance. Gérard Pangon - Article

Pizzicato.lu 5/02/2021 : Philharmonie Luxembourg: Intensiver Applaus für Jordi Savall und Le Concert des Nations
…Mit nur einer Handvoll Musiker, von denen nur die Gambisten Jordi Savall und Philippe Pierlot durchgehend und Xavier Diaz-Latorre mit Theorbe oder Gitarre meistens mitwirken sowie dem Geiger Manfredo Kraemer und Charles Zebley mit der Flauto traverso, die nur punktuell hinzutraten, bot Le Concert des Nations ein sorgfältig zusammengestelltes Programm, das nicht nur die in sich gekehrten Seiten des Sainte-Colombe darstellte, sondern auch lebensfrohe Töne bis hin zum Rausschmeißer einer höfischen Musik bei Ludwig XIII erklingen ließ.
Die wohl mit etwas größeren Abständen als gewöhnlich sitzenden Musiker mussten bei den nur mit den beiden an den äußeren Enden sitzenden Gambisten besetzten Werken, also bei Sainte-Colombe, mit dieser Distanz zurechtkommen, was ihnen beinahe ohne Abstriche gelang. Ansonsten zauberten die Musiker mit sicherer wie eloquenter Hand einen ebenso intimen wie ansprechenden Abend alter Musik auf die Bühne, der das limitierte Publikum nach anfänglichem Zögern dann doch in seinen Bann zog und einen so intensiven Applaus bewirkte, dass sie mit der erwähnten mitreißenden Zugabe noch das i-Tüpfelchen setzten mussten, bevor sie in die Pause vor der zweiten Aufführung entlassen wurden. Sébastien Grébille - Article

Ritmo Jan/21 :  Beethoven : Sinfonias 1 y 5.  Le Concert des Nations / Jordi Savall     ****
… The use of period instruments allows for more transparent textures, livelier tempi and a more adapted balance, as the brass does not stand out too much from the orchestral ensemble, creating a truly surprising sonority.  The Concert des Nations brings the number of performers in line with Beethoven's ideas, and distances us from the megalomania of some « modern » conductors in this repertoire. Simon Andueza

Resmusica 23/01/2021 : Jordi Savall, intrépide, à l’assaut des symphonies de Beethoven
….Jordi Savall donne, il est vrai, contrairement à d’autres monstres sacrés baroqueux, « sa » vision du monde sonore beethovénien au crépuscule d’une longue carrière où il a jusqu’ici relativement peu abordé le classicisme viennois. Avec une indiscutable maturité musicale, un regard sans préjugé, d’une alacrité un rien distante, mais aussi par le péché d’un certain hédonisme sonore, il synthétise, en y apportant sa propre touche (dynamisation optimale du discours) les recherches, les essais aboutis ou plus aléatoires des nouvelles interprétations beethovéniennes du dernier demi-siècle. …Au bilan, nous retiendrons, au sommet, une Symphonie n° 1, haletante et conquérante, pulvérisant l’héritage post-haydnien, et une Symphonie n° 2 idéalement « drama giocoso » aux dimensions quasi épiques dans ses deux premiers mouvements puis soudainement théâtrale, bouffe et lapidaire dans ses deux derniers…..; la Symphonie n° 4 plutôt impeccable 
…..Mais voilà indiscutablement du beau travail …..Benedict Hévry - Article

 

 

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