Le Figaro 26/07/2024 : Au Festival de la Roque d’Anthéron, ...
…La fin en apothéose de la Grande Polonaise brillante aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Souplesse de faune et toucher aérien, Abdel Rahman El Bacha y déroulait ses arpèges en triolets, avec un mélange de grâce et d’autorité naturelle qui semblait galvaniser jusqu’au moindre musicien du rang. Le pianiste franco-libanais, grand fidèle de La Roque d’Anthéron, est chez lui avec la musique de Chopin. Ses deux précédents albums chez Mirare, consacrés aux scherzi, ballades, et autres 24 préludes du compositeur polonais, en sont la preuve.
Il en fit une nouvelle démonstration ce mardi 23 juillet. …..Plus cinégénique que jamais - …Outre l’opus 22 servi en ouverture, le Concerto n° 2 du même compositeur, proposé en plat de résistance. Les adeptes dus romantisme exacerbé d’un Chopin démonstratif repasseront. L’art de Rahman El Bacha est dans l’évocation. Il ne se consomme pas comme un produit de divertissement, il se consume de l’intérieur. Comme ce « Maestoso » qui ouvre le concerto, se nourrissant bien davantage d’accords en suspens et de respirations, que du seul déversement des notes. Jamais agressif, mais jamais inerte pour autant, son piano trouve au milieu du chant des cigales cette joie mélancolique qui sied tant au compositeur. Se jouant des textures de l’instrument, qu’il plie à sa volonté pour le faire devenir carillon dans le « legatissimo » du second mouvement. Jouant de la même manière avec celles de l’orchestre ; pour se fondre dans le chants d’oiseaux de la flûte traversière ou les stridulations des cordes col legno, dans l’allegro final. Thierry Hillériteau - Article
Rmtnewsinternational 26/07/2024 : Le flamboyant Abdel Rahman El Bacha illumine la Roque!
Quel plaisir de retrouver le maître français d’origine libanaise, Abdel Rahman El Bacha. Tout de noir vêtu, toujours très élégant, il joue Chopin à merveille. L’Andante spianato et Grande Polonaise brillante en mi bémol majeur opus 22 du jeune polonais prépare le Concerto N°2, si passionné. Main gauche arpégée, précision d’horloge, et des attaques main droite si majestueuses. El Bacha a une façon particulière de respirer, de poser la musique. Les ornements, les trilles ne brouillent jamais le thème principal, ce sont des guirlandes, des tableaux qui ornent la mélodie directrice dans un équilibre exquis. …
Le Concerto N°2 pour piano et orchestre en fa mineur opus 21 - …. Le mouvement Maestoso est impressionnant, tourmenté. Le Larghetto sublime, élégiaque, tel un air de bel canto de Bellini, est dédié à Konstanze Gladowska, dont Chopin était amoureux. Abdel Rahman El Bacha imprime ce lyrisme frémissant avec majesté.
Le troisième mouvement Allegro vivace est un Rondo sur un rythme de Mazurka. Ce mouvement est souvent joué très vite, surinterprété, il est ici un mouvement de danse sautillant. Le pianiste est un prince, son interprétation est magistrale, spectaculaire puis intimiste, sans emphase. La part belle est faite à la virtuosité chez Chopin, mais El Bacha ne subordonne jamais sa pensée à la stricte virtuosité, la profondeur émotionnelle le guide avant tout. Yves Bergé - Article
Classiquenews 23/06/2024 : 20ème Lille Piano(s) Festival - Marathon Mozart
…La veille , les festivaliers ont pu vivre une expérience semblable grâce à la complicité toute en nuances entre le chef, Jean-Claude Casadesus et le pianiste Abdel Rahman El Bacha. La soirée affirme une hauteur de vue sans égal, et un fourmillement d’idées qui chacune éclaire davantage la complicité souterraine entre le chant du piano et la parure orchestrale que Mozart lui réserve, affectueusement, amoureusement. Ainsi sont réalisés les Concertos pour pianos n°25 et n°26 pour lesquels le pianiste Abdel Rahman El Bacha déploie tout en fluidité et grâce un chant apaisé et profond, melliflu que la baguette de Jean-Claude Casadesus enveloppe d’une intériorité toute fraternelle : … Alexandre Pham - Article
Cult News 20/06/2024 : Mozart règne sur la capitale des Flandres
La limpidité du jeu d’Abdel Rahman El Bacha - Le pianiste franco-libanais Abdel Rahman El Bacha interprète les 25ème et 26ème concertos. Dès l’allegro en do majeur du 25ème concerto, l’élégance, la sobriété la délicatesse du jeu du pianiste sont évidentes. Chaque note paraît détachée, cristalline. Il reste impassible pendant que les accents de l’orchestre, ses accords répétés annoncent la musique symphonique de Beethoven. La douceur et la tendresse dominent l’Andante. La beauté de cette mélodie est valorisée par la sensibilité d’Abdel Rahman El Bacha. L’auditeur sera séduit par les duos de la flûte et du piano.
Mozart 26ème concerto - … C’est une musique joyeuse, festive. Le rythme soutenu, la vélocité, les vagues de notes qui entraînent l’auditeur dans cette fête, soulignent la virtuosité du soliste. Alors que sa sensibilité, sa délicatesse nous émeuvent dans le larghetto. Nous sommes bercés par cette belle mélodie qui se répète pour notre plus grand plaisir. Jean-Marie Chamouard - Article
De NieuweMuze 8/02/2023 : Folle Journée in Nantes: één groot muzikaal festijn
Een van de ‘habitués’ van dit festival is de Frans/Libanese pianist Abdel Rahman el Bacha, wat mij betreft een model van integriteit en concentratie. Dit keer hoorde ik hem eerst in een recital gewijd aan Nocturnes van Chopin. Het is geen eenvoudige opgave om negen van deze stukken achter elkaar te spelen. Door hun overwegend dromerige karakter kunnen ze bij de luisteraar een gevoel van ‘verzadiging’ oproepen. Gelukkig was dit niet het geval door de wijze waarop El Bacha ze speelde: niet al te langzaam en met een natuurlijk rubato. Bij deze pianist heb je nooit het gevoel dat hij een te opvallend stempel op de muziek drukt. Hetzelfde gold voor het recital waarbij hij delen uit de Miroirs en Gaspard de la nuit van Ravel speelde. … Het spel van El Bacha in deze twee composities van Ravel was bijna een masterclass: bewonderenswaardig was de manier waarop hij differentiatie in zijn toucher aanbracht of waarop hij soms een enkele toon liet klinken. Daarnaast was het geen geringe prestatie om op zo’n vroeg tijdstip een veeleisende cyclus als Gaspard de la nuit te spelen. De meeste indruk maakte hij in het sinistere tweede deel, Le gibet, waarbij hij het steeds herhalende akkoord in de linkerhand steeds een andere lading meegaf. Willem Boone - Artikel
Pizzicato 27/10/2022 : El Bacha veredelt Chopin
…Abdel Rahman El Bacha plays a Chopin of the special class on this CD. Especially in the Préludes op. 28 he is able to draw a very different Chopin picture than one is used to with a very balanced, almost intimate interpretation. It is a Chopin of quiet sounds, wonderfully refined, and perfectly played. El Bacha keeps himself in the background as an interpreter. He lets the music take the lead. And these preludes can then develop in a very natural way.
By turning away from the common clichés of an extroverted or striking way of interpretation, the pianist artistically enhances Chopin’s music. The pianist’s natural, unexcited and unaffected gesture then proves itself in the Fantaisie, Berceuse and Barcarolle, so that each of these works, above all the wonderfully shaped Fantaisie, becomes a true pearl and shows Chopin as a great composer. Alain Steffen - Review in full
De Nieuwe Muze 15/11/2021
Sonate in F KV 332 van Mozart - … Hier klonk een pianist die de muziek liet uitzingen, wat nog beter tot uitdrukking kwam in het tweede deel. Het deed bijna denken aan een opera-aria, waarbij het niet moeilijk was om in gedachten de timbres van houtblazers erbij te horen. Ook in het derde deel klonk innerlijke rust door. …. Hij bewees maar weer eens dat Mozart vaak ten onrechte voor ‘eenvoudig’ doorgaat. Die eenvoud heeft in elk geval een keerzijde, want wat is er niet nodig om tot zo’n afgewogen, ‘eenvoudige’ interpretatie zonder franje te komen!
Bij Beethovens Appassionata tapte hij uiteraard uit een ander vaatje: hij haalde andere kleuren uit de Bösendorfer en er was sprake van een andere dynamiek. Wat bleef was het gave, gedetailleerde spel. …Het tweede deel klonk in een mooi, gaand tempo en riep alweer herinneringen aan vocale muziek op: … Op deze manier gespeeld werd zelfs een veel gespeeld werk als de Appassionata een belevenis.
24 Preludes opus 28 van Chopin - …El Bacha gaf de indrukwekkende caleidoscoop waar deze om vroeg. Daarbij kreeg de poëzie, die uiteraard ook aanwezig is, het volle pond. Hij kan als geen ander soms een enkele noot desolaat laten klinken (bijv. in nr. 2) en hij weet in de poëtische preludes iets aarzelends in zijn spel te leggen. Verder waren er in deze wederom zeer gave uitvoering nog vele andere, bewonderenswaardige details: de manieren waarop de bassen klonken, het subtiele rubato, ritmische motieven in de linkerhand, het terugnemen in dynamiek. Willem Boon - Artikel
PianoNewsMagazine.de Sep/Okt 2021 : CD Chopin Scherzi & Balladen
Entfesselte Wildheit, Eleganz und tiefe Empfindung sind bei Abdel Rahman El Bachas vorbildlichen Chopin-Interpretationen beispielhaft ausgewogen… Die Leichtigkeit und Lebendigkeit, das Unaffektierte und Hochmusikalische seines Spiels sind ein besonderer Genuss.
....Zauberhafter und verhaltener kann man die Ballade Nr 2 Op 38 schwerlich beginnen lassen als El Bacha. Helmut Peters
Classiqueenprovence 26/07/20121: Mangova, El Bacha, Foster et l’OPM : un quatuor gagnant Mozart, Concerto pour piano et orchestre n°26 en ré majeur K. 537 « du Couronnement » - …
Le pianiste que nous connaissons bien est un fidèle de La Roque d’Anthéron. …On le voit particulièrement à l’aise, heureux même de rencontrer le public ! cette joie se ressent dans son interprétation.
Après une longue introduction de l’orchestre, le pianiste fait son entrée. En un élan plein d’énergie qui prélude à un dialogue animé on retrouve le thème principal. Nous sommes dans une ambiance brillante et élégante. Le soliste capture l’essence, la beauté et la qualité de style galant de ces pages.
… L’allegretto d’une vivacité légère nous entraîne dans un dialogue avec l’orchestre, le pianiste fait assaut de virtuosité avec un jeu d’une finesse et d’une légèreté radieuse. Sa lecture de Mozart est un enchantement. Article
MediaPart 13/04/2021 : Chopin porté par El Bacha
Le pianiste français Abdel Rahman El Bacha nous offre les quatre ballades de Chopin, complétées de quatre scherzi. Le déluge de passion, retenu dans un premier temps, signe de mystère plus que de pudeur, en un flot de notes submerge nos émotions.
… Le pianiste, une fois encore, démontre qu'il est un artiste immense, que soutien le label Mirare de manière, comme toujours, intelligente. Frederick Casadesus - Article
Télérama Mars 2021 : ffff « Beau geste. Scherzi et ballades de Chopin, dans un même élan, par le très inspiré Abdel-Rahman El Bacha
….Grâce à un jeu féerique, fluide et léger, inquiet ou extatique selon les étapes du voyages, et toujours très incarné. S. Bourdais
Classiqueenprovence 16/08/2020 : Abdel Rahman El Bacha à La Roque d’Anthéron - L’âme secrète de Chopin dévoilée par Abdel Rahman El Bacha
Le pianiste, spécialiste de Chopin autant que de Beethoven, connaît l’œuvre dans ce qu’elle a de plus intime. Souvenons-nous de son intégrale Chopin par ordre chronologique de composition qui reste une référence.
Abdel Rahman El Bacha ne laisse rien au hasard, il est toujours en quête de sens. Son Chopin déroule un pan de son existence avec les notes et les œuvres choisies ce soir-là. Le toucher lumineux et simple du pianiste, transforme ces pièces en instants de magie, une lumière intérieure jaillit de son jeu à la fois sensible et virtuose.
Les spectateurs sont subjugués. Abdel Rahman El Bacha est un homme généreux, il nous offre en bis une interprétation quasi hypnotique de la Berceuse en ré bémol majeur du même compositeur, très joli moyen de terminer cette soirée inoubliable. Article
On a vu à La Roque d’Anthéron 16/08/2020 : El Bacha vit son Chopin comme il respire
On saluera tout d’abord la construction presque géométrique du programme Chopin proposé par Abdel Rahman El Bacha. … Un équilibre parfait qui semble donner au récital une impression de rondeur. Spécialiste de Beethoven le pianiste connait également Chopin de l’intérieur. …. On notera qu’Abdel Rahman El Bacha, lui-même musicien, vit son Chopin comme il respire. Pianiste très analytique, toujours en quête de sens, il a en cette soirée de La Roque subjugué son auditoire en mettant en avant le cœur plutôt que la raison. Bien entendu tout est réfléchi, mais l’essentiel est dans les accélérations, les envolées, et les murmures qu’El Bacha fait surgir de son piano. D’une beauté continue le concert frappe les esprits et on ne saurait d’ailleurs privilégier la partie Scherzo au détriment de celles consacrées aux noctures et aux ballades. Demandant que le public applaudisse uniquement à la fin de chaque ballade, se levant brièvement pour se replacer au clavier. El Bacha a conféré au concert un aspect rond qui a renforcé son aspect prenant. Magnifique ! Jean-Rémi Barland
Klassiek-centraal 6/02/2020: Abdel Rahman El Bacha zorgt voor indrukwekkende afsluiting van Beethovenmarathon
In Antwerpen pakte AMUZ uit met een bijzondere concertreeks Beethoven in Primetime: een Beethovenmarathon van alle tweeëndertig pianosonates, in één weekend uitgevoerd door verschillende pianisten op originele instrumenten.
Rahman El Bacha overtrof al zijn collega’s met zijn ingetogen, integere optreden, ontdaan van elk uiterlijk vertoon. Een genot om te zien en te horen. Onder zijn handen klonken Beethoven’s laatste drie sonates bijna als een eenheid. … Verrassende klankkleuren toverde hij uit zijn instrument, soms vederlicht als een harp, soms weer donker met ronkende bassnaren. Een overtuigend pleidooi voor de fortepiano! Soms mediatief, soms geagiteerd, altijd boeiend.
En toen, eindelijk, aan het eind van de middag deed een element zijn intrede dat we deze middag node hadden gemist: ontroering. We hadden al veel moois gehoord, maar Rahman El Bacha was de eerste die het hart wist te raken. Zijn interpretatie van Beethovens laatste sonate werd het ware hoogtepunt van de middag. Hier is de componist als een beer die zich bevrijdt van zijn ketenen: vrijheid! …..Het is Rahman El Bacha’s grote verdienste dat hij zijn ziel als doorgeefluik aan Beethoven ter beschikking wist te stellen en zo als een waarachtig medium het publiek een rechtstreekse blik bood in de opstandige en heldhaftige ziel van de maestro. Een staande ovatie viel hem ten deel. Een terechte beloning voor een indrukwekkend optreden! Erik Langeveld – Artikel
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